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Dommages causés aux infrastructures routières : ce qu’en pensent certains usagers, auteurs des faits  

Bon nombre d’usagers de la route, piétons, cyclistes, motocyclistes et automobilistes se font une piètre idée de l’importance à accorder aux infrastructures routières. Ils font fi de tout bon comportement au volant concourant à leur préservation et ne se préoccupent guère de les protéger un tant soit peu.  Pour eux, rien de tout cela ne signifie grand-chose. C’est ainsi qu’on remarque des cas où des individus heurtent ou cassent des panneaux de signalisation, sans hésiter le moins du monde. L’air de dire que cela est sans importance. Oubliant que ledit panneau envoie un message aux usagers pour qu’ils circulent en toute sécurité et qu’il a coûté de l’argent à l’Etat, donc au contribuable que nous sommes tous. Encore plus, quand il s’agit d’un ouvrage de plus grande envergure.

On en voit aussi qui endommagent voire détruisent des glissières de sécurité, des parapets de pont et bien d’autres ouvrages encore, comme les garde-fous, les délinéateurs, les balises, etc. Le même cas de figure peut s’observer sur la chaussée elle-même qui est quelquefois ‘’agressée’’ pour des besoins ponctuels de réparation de véhicules accidentés ou en panne.

Pour ces individus, il n’est pas question qu’ils se préoccupent outre mesure des dégâts causés. Tant qu’ils peuvent endommager et passer sans encombre, alors c’est bonjour et merci. Et quand quelqu’un a le toupet de leur en faire la remarque, ils lui rétorquent violemment que ce n’est pas son problème. « De quoi je me mêle ? Est-ce pour toi ou pour ton père ? C’est pour l’Etat non ? Alors, fous-le camp, escroc. Laisse-moi avec l’Etat. »  Ce sont là quelques-unes des réponses aigres qui sont balancées à la figure de celui qui a eu le culot de prétendre leur faire une leçon de civisme et de protection du patrimoine routier.

Parler de protection des infrastructures routières n’émeut plus grand monde. Il y a longtemps que cela est passé de mode. Ceux qui l’entendent évoquer à la ronde sont comme blasés. Rien que de très banal, estiment-ils. En tout cas, pas assez intéressant.

De leur avis, plutôt se préoccuper des hommes, victimes d’accident, que des objets ou des matériels qui sont détruits ici et là, comme si on veut comparer les deux.

Ils ont certes raison de penser ainsi et de mettre l’homme au centre des préoccupations. Tout le monde admet que l’être humain constitue un capital à nul autre comparable. Il faut tout faire pour préserver la vie, la santé et la sécurité des usagers sur la route. Nul n’a le prix d’une vie humaine. Chaque Etat à travers le monde en fait son crédo et inscrit cet objectif dans toutes les activités de prévention routière qu’il entreprend.

Pour autant, on comprend bien qu’il ne faut pas occulter la protection des biens matériels (véhicules, infrastructures et équipements routiers). Ils peuvent appartenir aux individus, mais aussi à la collectivité. Leur acquisition a coûté cher aux uns et aux autres. Les perdre par suite d’un accident, est une source d’appauvrissement pour le pays.

Voilà pourquoi, en même temps qu’on se soucie en priorité, de protéger les hommes, on doit également se préoccuper de la préservation des biens matériels chèrement acquis. L’un va avec l’autre, pour faire un tout sécurisé.

Les autorités y ont déjà pensé. Une loi sur la protection de la route a été promulguée en 2016. Elle n’a pas bénéficié de publicité, ni de début d’application confirmé. Nous vous proposons de la visiter ensemble dans nos prochaines parutions.

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