Les sinistrés de la foudre survenue le jeudi 18 juin dernier dans le district de Dambédounkiya, situé à 6 kilomètres du chef-lieu de la sous-préfecture de Dogomet, dans Dabola, ont récemment reçu de la part des autorités du pays, une aide financière de 100 millions de francs guinéens.
Cette somme suscite aujourd’hui une forte dissension entre les victimes et les autorités locales qu’elles accusent d’avoir procédé à une ‘’mauvaise’’ répartition.
Selon Hassana Diallo, l’une des victimes de la catastrophe joint au téléphone par notre rédaction ce samedi 1er août sur la situation de la répartition de ces 100 millions, c’est 66.800.000 gnf qui ont été répartis.
« Nous sommes 8 personnes sur les 13 blessés à avoir reçu chacune la somme 2.200.000 FG. 5 millions 700.000 pour les 6 familles endeuillées et 15 millions pour les propriétaires de la case consumé. Ils ont procédé au payement dans un chambre fermée en nous disant de garder la discrétion sur les montants perçus », a-t-elle.
Joint aussi par téléphone par Guinéenews, le maire de la commune rurale de Dogomet, Moustapha Camara, qui a piloté la répartition de ce montant, réfute systématiquement ces allégations qu’il qualifie de ‘’mensongères’’.
» Franchement, on veut simplement ternir notre image dans cette affaire. Sinon la répartition qu’on a effectuée nous a été proposée par les victimes elles-mêmes. Elle s’est déroulée aussi en présence de tout le monde. Ce n’était nullement secret. Tout s’est passé en présence de toutes les autorités de Dogomet », s’est-il défendu avant de donner sa version des faits sur la répartition qui a été faite : » d’abord pour la case qui a été brûlée avec son contenu, c’est la somme de 35. 000.000 qu’on a donnée ; 35 millions pour les morts au nombre de 6 et 30 millions pour les 13 blessés. »
Par ailleurs quant au sous-préfet de Dogomet, Morlaye Soumah, il affirme n’être au courant de rien dans cette affaire. Il s’est contenté juste de dire qu’il attend les plaintes des victimes, s’il y a réclamation, avant de demander des comptes au maire.