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Dissolution du gouvernement de transition : le FNDC dresse un tableau sombre et fait des recommandations au CNRD

En conférence de presse ce jeudi 22 février 2024 dans ses locaux situés à Hamdalaye CBG dans la commune de Ratoma, le Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC) dissous a réagi à la dissolution du gouvernement de transition.
À travers une déclaration lue par son Coordinateur général, Oumar Sylla alias Foniké Mangué, cette structure citoyenne a peint en noir le bilan de deux ans du gouvernement du CNRD. Le FNDC a déclaré que la dissolution du gouvernement Goumou vient mettre en évidence « l’échec » du CNRD quant à la conduite de la transition.
« Le FNDC rappelle que cette décision confirme l’échec de la gouvernance du CNRD et de son gouvernement depuis sa prise du pouvoir, il y a de cela plus de deux ans, dénoncée par tous les Guinéens. Cet acte vient mettre en évidence les graves manquements dans la gestion des affaires publiques et du non-respect des engagements pris le 05 Septembre 2021 vis-à-vis du Peuple de Guinée et de la communauté internationale. Il ressort qu’après plus deux ans de gestion opaque et chaotique de la transition, le CNRD et son Gouvernement n’ont pas été capables d’élaborer et de faire adopter une nouvelle constitution à l’échéance de décembre 2023, conformément au chronogramme établi en commun accord avec la CEDEAO, d’achever le recensement général de la population à vocation d’état civil à l’échéance de janvier 2024, permettant d’établir le fichier électoral devant permettre l’organisation des prochaines élections. De procéder à la préparation technique du processus électoral et d’organiser les élections locales prévues en Février 2024 », a fustigé Foniké Mangué.
Pour une sortie de crise, ce FNDC « dissous » a exhorté les autorités militaires à prendre en compte leurs différentes recommandations notamment : « la révision et la soumission à référendum de la constitution de 2010, en lieu et place de l’élaboration d’une nouvelle constitution; la révision des lois organiques; le recrutement d’un opérateur technique pour la révision du fichier électoral de 2020, sous la supervision de la communauté internationale pour éviter d’éventuelles contestations pouvant conduire à un conflit postélectoral; le couplage des élections communales et législatives », a-t-il dit.
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