« La décision du ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation a sérieusement remis en cause le retour du pays à un véritable processus démocratique», indique HRW dans son communiqué.
Ilaria Allegrozzi, chercheuse senior sur l’Afrique centrale à Human Rights Watch, constate le contrôle par le Gouvernement de l’espace politique guinéen: «Le Gouvernement de transition guinéen contrôle déjà étroitement l’espace politique ». Plus loin, elle ajoute que « cette mesure visant le FNDC ne fera qu’affaiblir davantage la démocratie en décourageant toute opposition significative. »
La décision du gouvernement de dissoudre le FNDC, ajoute Huma Rights Watch, viole la liberté d’expression, d’association, de réunion pacifique et de participation démocratique. « Ces droits sont garantis par le droit international des droits humains, notamment le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, que la Guinée a ratifié en 1978, et la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples », a rappelé l’organisation.