Le ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation, Mory Condé, a, dans la soirée du lundi 08 août 2022, annoncé la dissolution du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC) à travers un arrêté. Suite à cette dissolution, dans la capitale, les avis des uns et des autres divergent.
Mohamed Lamine Soumah pense que : « c’est de la démagogie. Ils ne peuvent pas dissoudre un état d’esprit. Il y a des choses plus intéressantes que çà qu’il doit régler. On ne peut pas être dans un pays où on n’a pas le droit de manifester. C’est impossible. Je dis et je le répète tout ceci c’est de la démagogie . Je pense que cette décision ne repose sur aucun fondement, sur aucune base légale. Par conséquent, je dirai qu’elle est nulle ».
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Alhassane Barry quant à lui : « pense que le gouvernement guinéen est en train de donner de la valeur à ce front. Et après le FNDC va refaire ses bêtises. Sinon pourquoi ne pas l’ignorer. Il n’a plus le droit d’être parce que la cause pour laquelle il était là n’est plus. Ce mouvement sème de la pagaille. Qu’on les garde en prison là-bas. Le gouvernement actuel peut continuer son boulot. Il retarde le CNRD dans sa mission. En tout cas avec ça, ils leur donnent une certaine considération. Je pense qu’on doit vraiment aller à l’essentiel ».
Pour Robert Kantambadouno : « Moi; je pense que c’est ce qu’il fallait faire depuis longtemps. Le Fndc est très dangereux pour le vivre ensemble. Je pense que sa dissolution est logique. C’est une bonne décision. Maintenant, le CNRD peut continuer son travail. On ne veut plus de pagaille dans ce pays. Moi je ne sais pas ce que le FNDC veut. Eux-mêmes, ils ne savent pas ce qu’ils veulent. C’est pour déranger les gens. Malgré ce qui s’est passé la dernière fois quand ils ont appelé à manifester, ils veulent encore ressortir. Moi quand même je félicite le ministre pour cette décision. J’espère qu’il prendra autre mesure au cas ce mouvement essaiera de semer la pagaille. Je suis entièrement pour sa dissolution. Le Fndc est là pour sacrifier les enfants d’autrui dans la rue pour leurs intérêts personnels ».