Dans un communiqué de presse diffusé sur les réseaux sociaux, un cabinet d’avocat français retenu par le FNDC dissous, annonce avoir fait un signalement de la disparition des activistes Oumar Sylla connu sous le nom de « Foniké Mèngué » et Mamadou Billo Bah.
Depuis le 9 juillet 2024, les deux activistes n’ont pas été revus publiquement et le parquet a déclaré le 17 juillet 2024 ne pas savoir où ils sont ni n’avoir procédé à une interpellation. Le Barreau Guinéen a protesté contre cette disparition et a entamé une grève.
Le cabinet Bourdon et Associé demande à la Cour Pénale Internationale (CPI) qu’elle « intervienne en urgence afin de demander des investigations immédiates sur le cas de ces deux personnes disparues.
Ces agissements nous semblent plus généralement devoir être mis en lien avec des crimes de disparitions forcées, relevant directement du Statut de Rome. »
La CPI – dont la Guinée est membre – est une juridiction qui a la compétence pour statuer sur les crimes qui ne peuvent être résolus au niveau national par manque de moyens ou de volonté des gouvernements. Le « signalement » est la première étape d’une procédure qui peut durer des années.
Ci dessous la lettre adréssée au procureur de la Cour Pénale Interationle Karim Khan