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« Disculpé », Abdoul Sacko et son avocat en quête d’un classement sans suite

Interpellé, brièvement auditionné, puis relâché, Abdoul Sako ne devrait plus rien avoir à craindre. Sauf que le président du COJELPAID (Convergence des Jeunes Leaders pour la Paix et la Démocratie) et coordonnateur des forces sociales de Guinée continue à se battre pour sa liberté. Six jours après les faits, Abdoul Sakho et son avocat se sont rendus ce vendredi à la gendarmerie. Ce, contre l’avis des gendarmes. Cette fois-ci, ils étaient là en quête d’un acte de confirmation de sa libération. « Les gendarmes nous avaient dit de ne pas venir, mais nous venons parce qu’il y a toujours un procès-verbal dressé contre mon client. Il faut un classement sans suite pour qu’on soit sûr qu’ils n’ont rien trouvé contre mon client », nous a indiqué Me Salifou Béavogui, l’avocat de l’activiste de la société civile.

N’ayant rien obtenu, l’avocat et son client sont rentrés chez eux.

Abdoul Sakho a été interpellé samedi dernier en compagnie d’Ismaël Diallo, un autre membre du réseau d’associations de la société civile COJELPAID, alors qu’ils étaient dans la circulation routière à Conakry. Le ministre de la Justice, Alphonse Charles Wright, a demandé des explications sur cette arrestation intervenue « en dehors de toute procédure ».

Épée de Damoclès ?

Si Me Béa et son client exigent un acte de classement sans suite, c’est parce qu’ils craignent que le procès-verbal dressé contre le dernier ne soit une sorte d’épée de Damoclès sur sa tête. « Ils peuvent encore l’interpeller à tout moment. C’est pourquoi nous estimons que cette affaire n’est pas encore finie », a expliqué l’avocat.

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