Il y a tout juste un an, en janvier 2018, Simon Henshaw, avait fait parler de lui, dans la presse et les cercles diplomatiques, en démissionnant de son poste de Secrétaire d’Etat adjoint, par intérim chargé du Bureau de la population, des réfugiés et des Migrations.
Il n’était resté à ce poste politique, que depuis un an, nommé par le président Donald Trump, dont l’administration venait de prendre les rênes du pays. Il avait travaillé dans ce bureau durant les trois dernières années. Dans son courrier électronique envoyé à ses collègues, il leur annonçait son départ de ce poste, tout en leur disant qu’il allait rester dans un poste technique au sein du ministère américain des affaires étrangères qu’il avait rejoint, trente-trois ans plutôt.
Sa démission avait été interprétée alors comme un rejet de la nouvelle politique de la nouvelle administration républicaine, qui cherchait à mettre en pratique ses promesses électorales, à savoir diminuer le nombre de réfugiés admis aux États-Unis, de 110.000 par an, sous l’ère Obama, à 45.000 individus.
Le principal intéressé, en fonctionnaire de carrière averti, n’avait pas fait de commentaire et avait continué à travaillé.
Au sein du département, il avait été affecté comme conseiller du Bureau des Initiatives de santé et de sécurité.
À cette fonction, Mr. Henshaw avait pour charge d’enquêter sur des attaques acoustiques mystérieuses dont dix-sept travailleurs de la toute nouvelle ambassade américaine à La Havane, à Cuba, s’étaient plaint. Son bureau est aussi en charge d’enquêter d’attaques mystérieuses sur la santé du personnel diplomatique en Chine.
Contrairement à ses derniers prédécesseurs en poste à Conakry, Simon Henshaw a moins servi sur le terrain en Afrique, exception faite au début de sa carrière quand il avait servi, à Abidjan, ou exception faite avec ses nombreux déplacements pour visiter les camps de réfugiés, éparpillés un peu partout sur le continent.
Au Département d’Etat à Washington, il avait servi au Bureau de l’ADEAN.
Auparavant, il avait servi dans les ambassades de son pays, au Honduras, au Brésil et en Russie.
Diplômé du Collège National de Guerre ( National War College) avec une maîtrise en sciences de la sécurité nationale et d’une licence en histoire de l’université de l’État du Massaschussetts dont il est originaire,le nouvel ambassadeur remplacera Dennis Hankins , qui est affecté, à Bamako, au Mali.
Sa confirmation assurée au Sénat n’est qu’une question de jours.