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Dialogue politique : les 330 conseils communaux sur les 342 seront bientôt installés (ministre)

Le Comité de suivi du dialogue inter-guinéen est rentré ce mardi 3 juillet dans sa vingt-quatrième session. L’opposition républicaine a brillé par son absence à cette dernière rencontre. Le ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation et par ailleurs, président du dialogue comité de suivi du dialogue, Bouréma Condé a décidé d’installer les conseils communaux et de leurs exécutifs dans les 330 collectivités qui ne font l’objet de contentieux électoral. Cependant, il a souligné que le comité de suivi du dialogue va continuer à résoudre les problèmes dans les 12 collectivités qui vont l’objet de contentieux électoral

«A partir d’aujourd’hui, sur l’autorisation du premier ministre chef du gouvernement, nous allons procéder à la mise en place des conseils communaux et de leurs exécutifs sur les 330 collectivités qui ne font pas l’objet de contentieux électoral et parallèlement nous continuerons à résoudre les problèmes aux niveaux des 12 collectivités. Aucune société minière ne paye de taxes aux collectivités parce qu’il n’y a pas de maires élus», a déclaré Bouréma Condé.

Sur l’absence de l’opposition républicaine à cette rencontre, Bouréma Condé a rappelé qu’il fallait que la réunion se tienne pour le respect des éminentes personnalités présentes. «Fort malheureusement pour le comité de suivi du dialogue, nous avons noté l’absence de l’opposition républicaine quoi que nous ayons adressé la lettre d’invitation comme cela l’a été pour les autres formations politiques ainsi que les partenaires techniques et financiers», a-t-il fait comprendre. Et d’affirmer que son souhait c’est de voir se tenir un dialogue  intégral.

D’après le ministre Condé, les sujets tels que l’audit du fichier électoral et la loi sur la CENI  ont été amplement débattus ainsi que les sujets relatifs à l’indemnisation et la haute Cour de justice.

Pourquoi ces sujets ont été abordés en l’absence de l’opposition républicaine ? Bouréma Condé répond : «c’est parce que les mêmes sujets sont débattus et continuent d’être débattus à l’Assemblée nationale et l’opposition républicaine y est partie prenante…».

Revenant sur le fonctionnement de son département, Bouréma Condé a déploré que depuis sept mois la décentralisation dans notre pays est à terre. C’est-à-dire, a-t-il expliqué,  deux mois avant la date des élections communales et cinq mois après les élections du 4 février 2018.

«J’ai pris un acte suspendant tout acte financier aux maires sortants pour la sécurisation des biens des collectivités (…). Nous avons mandaté les secrétaires généraux des collectivités de liquider les affaires courantes. La décentralisation qui est la base de tout développement, ne peut se faire qu’avec les élus locaux légitimes…», a-t-il indiqué en substance.

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