Ce lundi 30 avril, la réunion du comité de suivi du dialogue inter-guinéen est rentrée dans sa 22èmesession, a-t-on constaté au siège du ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation.
Pour cette journée, les différents acteurs se sont convenus à recourir à l’expertise étrangère dans le but de trouver une solution à la crise née au lendemain des élections communales du 4 février 2018.
Lisez plutôt l’intervention du président du dialogue inter-guinéen, le ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, Bouréma Condé.
« La 21ème session avait préconisé que se tienne, par le biais d’un comité restreint, des pourparlers entre les acteurs politiques parce’ qu’il s’agit désormais d’une solution politique. Pourquoi solution politique ? C’est parce que le dossier est purgé par les tribunaux et il n’est pas question d’ouvrir un procès. Secondo, les résultats ont été donnés par la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante).
Aujourd’hui, le développement durable est celui-là qui est inscrit à la base ; donc, au niveau des collectivités locales. Or, pour que le partenaire vous appuie et que l’Etat vous fasse des subventions, il y a une impérieuse nécessité d’avoir des représentants du peuple à la base. Tant que vous êtes avec des gens qui ne sont pas des élus du peuple, vous n’avez pas d’appui et vous n’aurez pas de développement communautaire (…).
Nous avons mis des acteurs politiques dans l’obligation morale et patriotique de trouver une solution consensuelle. Nous avons pris la décision avec l’accord de toutes les parties de renforcer cette réunion restreinte par les experts de la communauté internationale (…). Nous avons toujours besoin de l’expertise étrangère, cela ne veut nullement dire que nous nous n’entendions pas (…). Nous avons besoin aujourd’hui de doter les communes des exécutifs sur la base des résultats qui ont été obtenus.
Nous avons dit consensus, tant que nous ne sommes pas d’accord sur un point, le comité de suivi aura du mal à avancer. Si deux ou trois personnes disent d’installer les communes qui n’ont pas de problème, c’est de mettrw loi de leur côté. Mais que d’autres répondent en disant finissons de nous entendre sur le tout pour qu’on mette ensemble toutes les communes, parce qu’en le faisant, nous évitons d’avoir par-ci et par-là un décalage de fonctionnalité des exécutifs. Imaginez, si vous installez la commune de Linsan (Kindia), vous attendez trois mois pour installer celle de Daramagnaki (Télémélé), comment vous allez organiser les prochaines élections communales avec ce décalage alors que chaque conseil communal est élu pour cinq ans (…) ? »