Il n’y a pas eu de négociations ce mardi entre le gouvernement et le syndicat autour de la grève consécutive à la hausse du prix du carburant de 25%. Et le contact est rompu entre les parties.
Le gouvernement a proposé hier la mise en marche du train de banlieue et d’une quarantaine de bus comme mesures d’accompagnement à la hausse du prix du carburant.
A la requête faite par le gouvernement hier nuit invitant le syndicat au dialogue, les grévistes posent comme condition préalable la baisse du prix du carburant.
« Il faut que le prix du litre revienne d’abord à 8 000 fg et qu’ensuite, on se mette autour de la table pour discuter de la faisabilité de l’augmentation. Qu’on nous démontre qu’il n’y a pas d’autres sources de recettes, autre que cette augmentation, pour équilibrer le budget de l’Etat », a précisé Mamadou Mansaré, président de la commission syndicale aux négociations et également secrétaire général adjoint de la CNTG (Confédération Nationale de Travailleurs de Guinée), lors d’un entretien téléphonique ce mardi avec Guinéenews.
Pendant que cette grève paralyse la quasi-totalité des activités économiques à Conakry et dans plusieurs villes de province, les grévistes préparent une assemblée générale le jeudi prochain à la Bourse du travail pour donner une suite à leur mouvement.