Les avocats français du FNDC ( Front National pour la Défense de la Constitution) dissous annonce avoir saisi le Procureur de la Cour pénale internationale en réaction aux morts, blessés et destructions de biens lors des manifs interdites du mercredi 17 août.
Selon les avocats, qui s’appuient sur des articles de presse, « deux jeunes guinéens ont été froidement abattus à l’occasion de la manifestation en faveur de la transition démocratique « . À la même occasion, il y a eu selon toujours les avocats, des blessés par des tirs à balles réelles, des pillages, actes de vandalismes et incursions à domicile par les forces de défense et de sécurité.
Pour William Bourdon et Vincent Brengarth, il s’agit de faits d’une extrême gravité, constituant de nouveaux indices d’un recours volontaire et planifié à la force publique parfaitement disproportionnée. Plus encore, les avocats rapportent qu’ils résultent de différents témoignages que le convoi escortant le colonel Mamadi Doumbouya serait à l’origine au moins de l’un des morts. » Un tel constat finit de convaincre du caractère parfaitement illégal et mortifère de l’opération en cours en Guinée pour empêcher les manifestations… », en déduisent les avocats.