Le Collectif des avocats chargés de la défense de Sékou Jamal Pendessa se fait entendre. Dans une déclaration rendue publique ce jeudi 26 janvier 2024, ils ont dénoncé la détention « illégale » de leur client écroué à Maison centrale de Conakry. Selon eux, la détention de leur client est en violation des articles 461 et 462 du Code de Procédure Pénale.
Poursuivi par l’État pour des faits présumés de « participation à une réunion non autorisée, menace de porter atteinte à l’ordre public, à l’intégrité et à la dignité des individus par le biais d’un système informatique », le dossier de Sékou Jamal a été ouvert sur fond de flagrant délit par le parquet du tribunal de Première Instance de Dixinn.
Les articles 461 et 462 du code de procédure pénale cités par les avocats stipulent qu’un cas de flagrance doit être immédiatement jugé sur le champ une fois que l’accusé se trouve à la barre d’une juridiction. Mais le cas du secrétaire général du syndicat des professionnels de la presse de Guinée présente tout le contraire, selon la déclaration des avocats dont la rédaction de Guineenews a reçu copie :