Depuis l’annonce du ministre de l’Éducation concernant l’installation de caméras de surveillance dans les centres d’examens afin de lutter contre la fraude, la polémique ne cesse d’enfler dans la citer. Certains considèrent cette mesure comme une dépense inutile déguisée, étant donné qu’elle est nouvelle et qu’elle semble difficile à mettre en œuvre compte tenu des réalités des établissements en Guinée. Cependant, l’initiateur de cette mesure, Guillaume Hawing, apporte des précisions et assure que toutes les éventuelles anomalies sont anticipées et corrigées. Selon lui, les caméras sont prêtes à être utilisées où cela sera nécessaire.
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« Il faut bien commencer quelque part. Nous n’inventons pas la roue. Cette mesure est déjà en place dans plusieurs pays de la sous-région. Les caméras de surveillance sont déjà disponibles et aujourd’hui je peux affirmer que nous allons expérimenter leur utilisation dans les centres d’examens cette année. Dans le passé, nous avons rencontré des problèmes concernant l’organisation des examens, mais cette année nous avons anticipé et corrigé toutes les anomalies connues, telles que les fuites et les problèmes liés aux cartes. Nous sommes prêts et nous passerons aux examens nationaux dans les prochains jours », a-t-il déclaré.
Concernant l’installation des caméras de surveillance, le ministre de l’Éducation précise : « Nous allons expérimenter l’utilisation des caméras de surveillance dans les centres à haut risque, je tiens à le souligner, les centres à haut risque. Nous sommes en train d’effectuer les travaux techniques et je peux vous assurer que les caméras de surveillance seront installées pour le brevet et le baccalauréat », a affirmé Guillaume Hawing.
