Dans pratiquement 23 jours, cela fera 5 ans depuis que le peuple de Guinée s’est rendu aux urnes pour désigner ses représentants au Parlement. C’était précisément le 28 septembre 2013. Mais il a fallu attendre jusqu’au 13 janvier 2014 pour assister à la Session inaugurale de l’Assemblée nationale.
Peu après, les groupes parlementaires se sont constitués en trois. Ce sont : la Majorité présidentielle, Les Libéraux Démocrates et l’Alliance Républicaine. A leurs côtés, des non-inscrits, parmi lesquels le député de Nzérékoré, l’honorable Holomo Koni Kourouma, qui restait le plus ancien à garder ce statut.
Mais l’homme vient de faire une nouvelle option en rejoignant le groupe parlementaire Les Libéraux Démocrates. Sur les raisons qui ont prévalu à la prise de cette décision, le parlementaire indique que « c’est dur d’être seul ».
« Nous avons constaté que depuis longtemps nous défendons les mêmes positions que Les Libéraux Démocrates », motive-t-il chez nos confrères de la radio nationale ce mercredi 5 septembre.
A lire entre nos précédentes lignes, l’on s’aperçoit clairement que le mandat des députés est arrivé à terme même si rien n’augure l’espoir de voir se tenir les législatives cette année. Pour M. Kourouma, loin d’un malin plaisir de rejoindre un groupe parlementaire, il soutient que c’est un phénomène purement parlementaire. Mais avec quelle incidence ?
« La première conséquence est que maintenant, on se concerte sur les questions que nous voulons faire avancer à l’Assemblée nationale. Nous croyons que c’est plus efficace », soutient-il dans l’émission Koloma-Débat.
Cela durera le temps que ça prendra, mais le peuple de Guinée est sommé d’aller à ces consultations, telle que soit la date qui sera indiquée à cet effet. Est-ce donc un repositionnement en vue de se retrouver dans le futur Parlement ? Rien n’est moins sûr.
« On verra. Pour le moment, c’est un phénomène parlementaire », coupe court le député.
A l’heure qu’il fait, il ne reste plus que deux députés non-inscrits, notamment les honorables Dr Ousmane Kaba et Mamadou Diawara qui étaient tous députés du navire jaune représenté par le groupe parlementaire de la Majorité présidentielle.