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Démembrements de la CENI : Cellou Baldé répond aux détracteurs

La désignation des démembrements de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) risque de diviser davantage l’opposition. Des partis n’ayant eu que peu ou pas du tout de représentants dans ces structures de la CENI accusent les grands partis notamment l’UFDG et l’UFR d’être trop « gourmands ».

Mais pour Mamadou Cellou Baldé de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), la loi est claire sur le sujet et la CENI leur a demandé de faire la désignation des membres des démembrements conformément à la loi : « Pour ce qui concerne les démembrements, quand la CENI nous a écrit, elle a précisé dans son courrier que la désignation doit se faire conformément aux articles 22 et 23 de la loi sur la CENI.

Ce qui signifie que les partis qui sont éligibles à cette désignation, ce sont ceux qui ont soit participé aux dernières élections législatives de 2013 ou à l’élection présidentielle de 2015. Deuxièmement, pour qu’un parti ait un ; deux ou zéro représentant, on a dit que le nombre de représentants par partis doit être défini au prorata de ce que le parti X aurait obtenu lors des dernières élections locales. », affirme-t-il.

Selon le député uninominal de Labé, les 18 partis membres de l’opposition identifiés comme tels, ont tous approuvé la méthode de désignation : « Quand nous nous sommes retrouvés, nous avons travaillé avec l’ensemble des partis. Donc le quota qui est en train aujourd’hui d’être exhibé par les différents partis politiques, ce sont les 18 partis que nous avons identifiés qui se sont retrouvés. Tous ces partis ont validé la démarche qui a été utilisé. La loi a dit ‘’au prorata des dernières élections nationales et locales’’.

on avait dit nationales ou locales, c’était de prendre l’un ou l’autre. Mais on a dit nationales et locales. Donc, ce sont les deux additionnés qui donnent le quotient en fonction duquel on a calculé le nombre de représentants par partis. […] La CEPI de Coyah donne quatre représentants, parce que la loi dit que le nombre de membres dans une CEPI est égal au nombre de sous-préfecture plus un.

A Coyah, il y a trois sous-préfectures. Donc ça fait quatre membres. La mouvance a un, la société civile un, l’Administration un et l’opposition un. Comment pourrait-on scinder un représentant entre 200 partis s’il n’y pas de critères discriminatoires ? C’est de ça qu’il est question. »

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