A Diécké le maire Nyan Kémo Bohamy, son vice-maire, Pé Illega Gamy ainsi que l’un des conseillers, Elhadj Moustapha Cissé sont accusés d’avoir autorisé des orpailleurs clandestins de s’installer tout au long du fleuve frontalier Mano qui sépare la Guinée et le Libéria.
C’est au cours d’une patrouille mixte organisée par les forces de sécurité et de la défense à la frontière Diécké la semaine dernière avec l’appui des riverains que les activités de ces orpailleurs ont été découvertes, ont rapporté à Guinéenews des sources sécuritaires.
A en croire à une des sources proches du dossier, les orpailleurs qui avaient déjà installer frauduleusement 4 machines sont au nombre de quatre personnes venant respectivement de N’Zébéla, dans la préfecture de Macenta, de Siguiri, et de Beyla. Conformément à la procédure judiciaire, la gendarmerie de Diécké a procédé à l’interpellation de ces personnes mises en cause, nous précise notre interlocuteur. Avant de préciser : « ils ont été déférés le mercredi 22 février à la justice de paix de Yomou.
De son côté, joint par Guinéenews, le juge de paix par intérim de Yomou a effectivement confirmé la présence de ces 4 orpailleurs, y compris leurs complices. Ces derniers seront actuellement placés sous mandat de dépôt dans le cadre de l’examen du dossier, nous rapporte, Gaston Bangaly Feindouno, le juge de paix par intérim.
Par ailleurs, le maire de la commune de Diécké, le colonel à la retraite Nyan Kémo Bohamy, a, pour sa part, balayé d’un revers de la main ces accusations qu’il qualifie de ‘’diffamation’’ distillée par ses détracteurs. Quant au Vice- maire, il est resté injoignable jusqu’au moment où nous mettons en ligne cette dépêche.