L’assemblée générale hebdomadaire de l’UFDG s’est tenue ce samedi 11 février à son siège à la Minière. Le vice-président du parti, Dr Fodé Oussou Fofana a mis à profit cette tribune pour réagir aux propos du ministre Porte-parole du gouvernement, Ousmane Gaoual Diallo, tenus récemment sur la possibilité d’une reouverture du dialogue inclusif. Pour Dr Oussou, ces propos du ministre Gaoual sont d’une extrême gravité et viennent contredire ceux défendus par le président du CNT. Lisez l’extrait de son intervention en lien avec cette question :
« Logiquement dans une transition, le choix des ministres doit être basé sur des personnes qui n’ont jamais été politiciens. Parce que lorsqu’un politicien est choisi comme membre du gouvernement pour une transition de 2 ans, il créera toutes les conditions pour ne pas que cette transition finisse. Parce qu’il est conscient qu’après cette transition, il se retrouvera sans travail.
Sinon, on n’a rien dit de mal. Nous avons dit que nous voulons le dialogue inclusif, que ce soit cela soit en Guinée ou en dehors de la Guinée, il est où le problème ?
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Le président du CNT est même d’accord avec cela. Mais un bon jour, le lendemain de la déclaration du Président du CNT, quelqu’un vient dire derrière un micro dans une émission de Fim que le dialogue est derrière nous. Pour le simple fait qu’il a peur de voir la troïka autour de la table avec les membres du CNT pour parler de la Guinée. Il considère qu’à partir de ce jour-là, pour lui, c’est terminé. Donc par peur que cela n’arrive, il n’a aucun choix que d’affirmer de vive voix que le dialogue est dernière nous.
C’est en toute responsabilité que Dr Dansa Kourouma a demandé à ce qu’il y ait dialogue. Venir contredire les propos de ce dernier, derrière un micro est extrêmement grave. C’est terrible de voir une personne qui t’a nourri, logé, se retourner contre lui. Moi, je préfère la mort que d’être traité d’ingrat.
Ils ne font rien que de faire de fausses annonces. Ils sont venus parler de Télécoms par-ci, télécoms par-là, mais on n’a rien vu. Quand on est ministre, il faut être capable de dire des choses qu’on peut mettre en place.
Nous à l’UFDG, nous voulons que les choses avancent, qu’il y ait de la réconciliation. Ni la Guinée ni le CNRD n’est notre adversaire, les seuls adversaires que nous avons, sont les menteurs et ceux qui abandonnent leur parti politique au profil d’un poste de ministre. Deux ans après, comment tu peux regarder ceux qui t’ont nourri et aimé ? Traiter et s’adresser à Cellou comme s’il était votre petit frère ou ennemi, Il faut que cela cesse. Je ne serai jamais ami de quelqu’un qui est ennemi de Cellou ».