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Délocalisation du dialogue : Kouyaté rejette l’idée et prévient sur le danger d’un quelconque ‘’troc’’

« Le Dialogue ne doit pas être délocalisé… Nos frères de l’extérieur, ceux qui n’ont pas pris part à ça, n’ont qu’à venir. Il est temps de venir qu’on s’asseye. Le Premier ministre l’a demandé, le président de la transition même l’a demandé. Les facilitatrices ont envoyé au-delà de cinq lettres pour qu’ils viennent. Rien ne les empêche de venir. Si c’est la justice, la seule chose qu’il faut éviter, c’est de faire un troc. C’est-à-dire qu’il n’y aura de paix que quand l’impunité sera accordée à tout le monde et là, le pays n’avancera pas.« 

L’ancien Premier ministre et président du Parti de l’Espoir pour le Développement National (PEDN), a présidé ce samedi 14 janvier 2023 le meeting hebdomadaire de son parti. A cette assemblée, plusieurs sujets d’intérêt national ont été passés en revue. Par ailleurs Lansana Kouyaté a réagi à l’éventualité d’une délocalisation du cadre de dialogue hors du pays. Il estime en se fondant sur les réalités actuelles du pays que le dialogue ne doit pas être délocalisé. Il a également profité de cette occasion pour demander à ceux qui sont à l’extérieur du pays de revenir.

« En Afrique de façon particulière, il y a eu des dialogues qui ont été délocalisés. La crise en Côte d’Ivoire a été d’abord à Lomé, au Togo puis dans plusieurs autres pays. Mais, pourquoi pour eux a été délocalisé ? Il faut que vous le sachiez. On délocalise quand une partie du territoire est occupée par un groupe et l’autre partie par l’État. Est-ce que c’est le cas ici ? Ce n’est pas le cas. En Côte d’Ivoire, il y avait une nette démarcation. Les rebelles étaient au Nord et le gouvernement au sud. Donc, il y avait un trait… Nous, nous ne l’avons pas. C’est un pays qui n’a pas perdu un centimètre carré de son territoire. Pourquoi aller à l’extérieur ? Ce n’est pas que l’histoire de dignité. Oui, il y a cela mais, c’est aussi cette réalité qui fait qu’on ne délocalise pas. Et puisque ça ne doit pas être délocalisé, ça se tient en Guinée. Nos frères de l’extérieur, ceux qui n’ont pas pris part à ça, n’ont qu’à venir. Il est temps de venir qu’on s’asseye. Le Premier ministre l’a demandé, le président de la transition même l’a demandé. Les facilitatrices ont envoyé au-delà de cinq lettres pour qu’ils viennent. Rien ne les empêche de venir. Si c’est la justice, la seule chose qu’il faut éviter, c’est de faire un troc. C’est-à-dire qu’il n’y aura de paix que quand l’impunité sera accordée à tout le monde et là le pays n’avancera pas« , prévenu l’ancien Premier ministre.

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