Ces derniers temps, Conakry et ses banlieues sont en proie à des coupures d’électricité intempestives. Ces délestages étaient ce samedi 25 novembre au menu du meeting hebdomadaire du Parti de l’Espoir pour le Développement National (PEDN). Pour son président, Lansana Kouyaté, cette situation a commencé depuis longtemps. A l’en croire, ‘’on est en train de payer aujourd’hui les conséquences des corrections qui n’ont pu être faites hier sur Kaléta.’’ Guinéenews vous propose, ci-dessous, l’extrait de sa communication en lien avec le sujet d’intérêt national :
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« Cela ne me plaît pas d’avoir fait des prédictions de ce genre. Mais circonstanciellement, il y avait des raisons d’être sceptique. Kaléta, je connais cette histoire de tout ce qui a été discuté avec les Chinois. Moi, j’ai trouvé que le projet était là-bas. Quand je suis arrivé comme Premier ministre, j’ai discuté avec les Chinois. J’ai dit que la retenue d’eau prévue pour Kaléta ne serait pas suffisante pour sortir la Guinée de tout cela. Et je voulais remettre en cause. Ce qui a d’ailleurs été remis en cause. On était en train de travailler pour d’autres options et les Chinois en étaient conscients. C’est le jour où une délégation devait venir de Chine à cet effet, parce qu’ils étaient prêts à multiplier par deux ou par trois la puissance de la retenue d’eau. Car, c’est ce qui est nécessaire. Si la retenue d’eau est faible et que la turbine se trouve en dessous du niveau de l’eau, d’où viendra l’énergie ? Ceux qui l’ont fait, on sait dans quelles circonstances ils l’ont fait. Travaillons et corrigeons ce qui doit être corrigé. Amaria, Kaléta, Souapiti, Garafiri, c’est le même cours d’eau. L’erreur qui a été commise, c’est de commencer par le bas au lieu de commencer par le haut. Si vous commencez par le bas, comment préparer ceux de l’amont à entrer dans le circuit ? Tout cela s’est fait quand j’étais loin d’ici. Mais en venant, j’ai dit qu’il fallait corriger tout cela. Prendre en amont et venir graduellement en aval. Cela n’a pas été fait et aujourd’hui, on en paie le prix. Il faut revoir. L’erreur est humaine et peut même être générale, mais quand vous vous rendez compte, il faut avoir le courage de corriger. Et cela passe par des débats techniques. Ce délestage a commencé depuis très longtemps. Comme on n’a pas pu le régler à ce moment-là, il faut le régler maintenant. »