En cette période hivernale, plusieurs routes de la capitale sont dans un état de dégradation poussée. C’est le cas au niveau de plusieurs rond-points notamment à Dabompa, à la T8 et autres. A ces niveaux, les conducteurs des engins roulants passent des heures, coincés dans des embouteillages monstres.
Aujourd’hui, les détenteurs d’engins roulants se plaignent de la dégradation des routes. C’est le cas par exemple au niveau du rond-point de Dabompa où l’Etat a entrepris des travaux de rénovation qui n’avancent presque pas. Partout, ce sont des nids de poule auxquels s’ajoute l’indiscipline des chauffeurs. Très souvent, il ne faut même pas se hasarder à y aller tant les citoyens souffrent pour traverser ce rond-point.
Ousmane CAMARA est un conducteur de taxi. Il explique son calvaire : « La route est complètement dégradée. Ça fait plus de 3 heures du temps que je suis dans cet embouteillage. Parfois, on est obligé de faire des détours pour arriver à destination. Tellement que l’embouteillage nous fatigue, l’Etat devrait renouveler cette route depuis longtemps. Là où ils ont renouvelé, c’est là-bas, ils devraient libérer avant de commencer un autre côté. »
Au rond-point de la T8, la situation est presque similaire. Ce qui fait que les usagers ont du mal à circuler à cause des petits trous un peu partout au tour du rond-point. Avec cette dégradation, c’est à peine si on arrive à dénombrer le nombre d’engins bloqués des heures durant entre à la fois ce rond-point, la T7 et la Cimenterie.
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Amadou Lamarana BARRY est un taxi-motard au niveau du rond-point de la Traversale 8. Selon lui, « la dégradation très avancée de la route nous cause d’énorme difficultés. L’embouteillage ne finit presque pas ici… Avant, il n’y avait pas d’embouteillage ici. Mais depuis qu’il y a eu des trous au tour du rond-point nous souffrons énormément. Même nous qui sommes sur la moto, on a du mal à circuler. »
À l’image de Dabompa et de la t8 plusieurs routes de la capitale sont dans le même état. Avec cette situation, les usagers n’ont pas beaucoup de choix que d’affronter ces embouteillages.
Mamadou Mouctar Bah, stagiaire à Guineenews
