En raison de la dégradation très avancée des routes préfectorales et urbaines, Yomou est aujourd’hui menacé d’enclavement total. En cette saison pluvieuse, le trafic routier et les activités commerciales sont tous paralysés. Si rien n’est fait, la localité risque d’être à nouveau coupée du reste du pays. Les routes reliant les sous-préfectures à la commune urbaine sont totalement dégradées. C’est le cas des sous-préfectures de Péla, Bowé et Bignamou.
A cause de cette défectuosité de l’état des routes dans la préfecture, on assiste à une hausse généralisée des prix des denrées de première nécessité sur les marchés locaux. Actuellement, le prix du riz importé de 50kg est passé de 270 à 300 mille francs guinéens.
Les camions transportant les produits vivriers des marchés hebdomadaires des sous-préfectures pour approvisionner la commune urbaine de Yomou, sont régulièrement embourbés durant des jours voire des semaines.
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Le maire de la commune urbaine de Yomou, Mathieu Kpoghomou déplore cette situation désastreuse. Quant au Secrétaire général chargé des collectivités décentralisées, El hadj Ibrahima Sory Camara, il se dit beaucoup préoccupé par cet état des routes. L’interruption du trafic routier dans la préfecture se répercute sur toutes les activités, a-t-il déclaré.
Toutes sollicitations d’obtenir les réactions du représentant local du ministère des Travaux Publics sont restées infructueuse parce que, apprend-on, ce département n’en a pas pour le moment à Yomou.
En attendant qu’une solution ne soit trouvée à cette situation qui touche toute la préfecture de Yomou, le maire et le Secrétaire général mobilisent les jeunes pour traiter certains points critiques au niveau de la commune urbaine. D’où ce cri d’alarme des autorités préfectorales à l’endroit du président de la République et du gouvernement afin que la voirie urbaine ainsi que les différentes routes soient bitumées ou réhabilitées.