Dans le cadre de la poursuite des travaux de la session permanente du Conseil national de la transition, (CNT) une plénière consacrée à la présentation du projet de Loi de finances initiale (LFI) 2023 par les ministres de l’Économie et des Finances, du Plan et de la Coopération internationale et du Budget.
Dans son discours de circonstance, le président du CNT a dit que les travaux, durant cette session, porteront sur l’analyse des prévisions de mobilisation des recettes et de l’exécution des dépenses, du déficit budgétaire et les budgets d’affectation spéciale, ainsi que les nouvelles dispositions relatives au financement de la LFI 2023.
Dans la poursuite de son speech, Dr Dansa Kourouma a dit que les Conseillers nationaux ne sont plus des novices en matière financière et budgétaire. Et pour asseoir son argumentaire sur une base, il s’est targué d’avoir déjà examiné et adopté la Loi de finances rectificative (LFR) 2022.
« (…). Nous sommes alors, comme organe législatif de la transition, en mesure d’exercer l’expertise acquise en ce laps de temps et apporter dans l’examen de la LFI 2023, la prise en compte des préoccupations essentielles des populations guinéennes« , a déclaré Dr Dansa Kourouma.
De l’avis du président du CNT, cet exercice sera en accord avec la Charte de la transition en son article 57 et du Règlement Intérieur du CNT en son article 60, Titre 4.
« Ils nous investissent, entre autres, de la mission de suivi de la mise en œuvre de la feuille de route de la transition, prérogative de contrôle de l’action gouvernementale« , a-t-il rappelé.
En outre, Dr Kourouma a signalé l’inquiétude de l’institution qu’il dirige, relative à la prolifération des agences publiques et autres fonds, des services publics levant des impôts et taxes et exécutant des dépenses en dehors de tout suivi et contrôle de l’organe législatif, le CNT.