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Damaro dénonce la méconnaissance de l’histoire de la Guinée par la jeunesse

En marge de la dédicace des livres du couple Éric Thiam ce samedi 14 août 2021, le président de l’Assemblée nationale a fait une observation sur la jeunesse guinéenne. Puisque de l’avis de l’honorable Amadou Damaro Camara, il manque quelque chose d’énorme à la nouvelle génération.

« C’est qu’on n’a pas suffisamment écrit sur l’histoire, l’histoire récente ou même ancienne de la République, de notre pays ou de la nation. Les jeunes d’aujourd’hui ne savent pas qu’il y a beaucoup de choses aujourd’hui qui n’existaient il y a 60 ans. Ils ne savent que le premier député de la Guinée, Yacine Diallo, Peulh, avait été élu sur la liste du Kouranko Mamba Sano. Les enfants ne savent pas que Biro Kanté de Dabola (paix à son âme) était le maire de Beyla. Ils ne savent pas non plus que Sékou Touré du Sankaran (Faranah) avait eu son premier poste électif à Beyla et a été maire de Kaloum (Baga) », a rappelé le président de l’Assemblée nationale.

Pour l’orateur, cette réalité d’hier paraît aujourd’hui être de l’ordre de l’impossible. « Alors que ce sont des situations qui ont existé avant, quand la Guinée ne comptait pas plus de 5 universitaires, puisqu’en 1958, les Guinéens ne comptaient pas plus de 5 universitaires », a-t-il révélé.

Insistant sur le fait que les jeunes guinéens ne s’intéressent pas à l’histoire de leur pays, le parlementaire a indiqué que ces derniers ne savent pas que ce sont des instituteurs, des moniteur et de petits commis des PTT qui se sont mis ensemble pour éveiller la conscience du peuple de Guinée, battre le colon dans son propre cadre juridique et donner l’indépendance à la Guinée sans tirer un seul coup de feu.

« Ils n’avaient pas les moyens. Ils montaient sur des tables pour s’exprimer. Ils n’avaient pas de micro. Ils n’avaient pas de véhicules. Mais ils ont pu nous emmener à l’indépendance. Ça, c’est des choses qui doivent être sues par la nouvelle génération. Et j’invite ceux qui ont la plume d’écrire sur ça pour ne pas continuer d’apprendre l’histoire dans les salons », a lancé l’honorable Amadou Damaro Camara.

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