Damantang Albert Camara, ancien ministre de la Sécurité et de la Protection civile, dit être étonné de la plainte du journaliste Mohamed Camara qui l’accuse, avec l’ancien président de l’Assemblée nationale Amadou Damaro Camara, de « violences et voies de fait, coups et injures publiques ».
« Je suis très surpris de cette plainte dans la mesure où je n’ai pas vu quelqu’un ni un responsable du parti, moi y compris, agresser ce monsieur ni donner des instructions… », a répliqué Damantang aux accusations du journaliste.
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« Je suis donc très étonné. Je ne sais pas à quel moment on a pu l’agresser. Je ne sais pas à quel moment il a constaté cela. Peut-être qu’il a des preuves de ce qu’il avance », a-t-il poursuivi. Et d’ajouter : « en tout cas, je ne l’ai pas constaté. Au contraire, j’ai vu tout le monde en train d’essayer de calmer la situation, d’appeler au calme, dire que tout le monde a le droit de poser ses questions et même regretter, à la fin, l’incident intervenu entre ce monsieur et des militants – pas avec des cadres du parti. »
A la question de savoir s’il sera à l’audience du 17 novembre, il a répondu : « je ne connais pas les arcanes de la procédure, je m’en tiendrai à ce que mon avocat dira. »
