Dans le cadre de la seizième édition des 72heures du livre de Conakry, Ibrahima Sory Condé a présenté son premier essai littéraire. Il s’intitule “La pauvreté en soi n’est pas une fatalité”.
Le livre aborde la pauvreté en trois concepts : africain, ouest-africain et mondial. Il parle du tréfonds de la pauvreté en Afrique et propose des mécanismes de lutte contre le phénomène.
Il est structuré en quinze chapitres qui parlent des mythes autour de la pauvreté et des éléments qu’il faut pour lutter contre cette pauvreté. Pour cela, l’auteur s’est appesanti sur principalement sur l’entrepreneuriat social, l’engagement communautaire et les pouvoirs publics, non sans évoquer l’apport des pouvoirs publics dans la lutte contre la pauvreté.
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Le livre parle aussi de la mise en place des finances inclusives dans les communautés. Ce qui, selon son auteur, va permettre aux populations, à partir des micro-crédits, des groupements et des volets d’entrepreneuriat social et économique, de créer de la valeur ajoutée à travers les activités génératrices de revenus
Se présentant comme un outil pour les jeunes entrepreneurs, les économistes, les pouvoirs publics pour pouvoir changer le cours des choses, l’ouvrage indique que les pouvoirs publics doivent accompagner les entrepreneurs dans la lutte contre la pauvreté, notamment en mettant en place soit des crédits ruraux ou des micro-crédits, soit des structures qui peuvent favoriser le développement des ressources communautaires et en mettant les communautés dans le même intérêt et dans le même type d’activité pour lutter contre la pauvreté.
En tant qu’acteur du développement communautaire, Ibrahima Sory Condé soutient que nous pouvons bien changer notre destin en travaillant, en se formant.
Le livre de 120 pages est édité par L’Harmattan Guinée qui le commercialise.
