Le stade régional de Faranah est touché par les inondations qui ont frappé les populations riveraines du fleuve Niger dans la commune urbaine de Faranah depuis le début du mois d’octobre. Les pratiquants du football demandent la construction d’un nouveau stade.
Comme en 2000, le stade régional de Faranah, en dépit de son état de dégradation très poussée, a pris des allures de piscine en raison de ces inondations qui ont fait d’importants dégâts matériels dans les quartiers riverains du fleuve Niger.
Après l’inondation des maisons, c’est au tour du stade régional, situé aux abords du fleuve Niger de prendre l’eau. Noyé aujourd’hui par les eaux, ce stade est impraticable depuis le mois de juillet…
A cela, s’ajoutent les actions inciviques des populations riveraines qui ont transformé cet espace de jeux en un pâturage et dépotoir d’ordures ménagères. Chaque matin, les citoyens logés à côté de ce stade attachent leurs bœufs sur les aires du stade. Les animaux domestiques et les footballeurs se côtoient pendant les séances d’entraînement.
Quant aux femmes de ménage, elles en ont fait leur poubelle. Les footballeurs sont privés des matches et des séances d’entraînement. Les tout-petits appartenant aux académies de football de la ville sont désorientés et ne savent pas comment trouver des aires appropriées pour s’entraîner.
Rencontré, le milieu de terrain du FC LAVEZZI, appelle de tous ses vœux, les bonnes volontés et les autorités au secours : «je supplie le gouvernement guinéen de nous venir en aide pour sauver notre stade. Parce que chaque année, il est inondé dès le début du mois de juillet. Je voudrais dire si le football des jeunes pousses intéresse le gouvernement, Il va falloir construire un nouveau stade ».
A noter que le stade régional de Faranah est aujourd’hui en état de dégradation très poussée, le portail ne se ferme pas et la tribune officielle n’existe plus couverte.