La mouvance, l’opposition républicaine et une délégation gouvernementale dirigée par les ministres de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation et de l’Industrie sont parvenues à un accord ce mercredi 8 août 2018 pour une sortie de crise. L’accord qui comporte cinq points et signé entre les trois parties prévoit : Premièrement, les parties ont concédé à l’opposition la désignation des présidents des conseils des quartiers et districts dans les 26 quartiers et districts réclamés par l’opposition.
Ensuite, l’accord prévoit qu’il revient à l’opposition de désigner les maires des communes rurales de Ouendé Kénéma, Bignamou, Thiasso, Thindoye, Manfara et Bissikirima et le maire de la commune urbaine de Kindia.
Par contre, la mairie de Dubréka reviendra à la mouvance présidentielle.
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Ainsi, en ce qui concerne les exécutifs des quatre communes urbaines notamment Matoto, Matam, Ratoma et Dixinn, ils seront élus conformément aux dispositions légales.
Pour ce qui est de l’assistance financière aux victimes prévue dans les accords politiques, la délégation gouvernementale a informé l’opposition de l’existence dans la loi de finances 2018 des crédits destinés à cette assistance. Ajoutant que les deux parties ont convenu de diligenter rapidement la mise en œuvre de cette assistance.
En ce qui concerne la libération des prisonniers (militants et responsables de l’opposition arrêtés lors de la crise post-électorale), la délégation gouvernementale a pris acte des préoccupations exprimées par l’opposition par rapport à la libération de ses militants et responsables arrêtés au lendemain de la crise post-électorale et a promis de rechercher une issue diligente à cette situation.
Faut-il noter que cet accord a été signé pour la mouvance par Amadou Damaro Camara, pour le pouvoir, le général Bouréma et pour l’opposition, Cellou Dalein Diallo.