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Crise politique : Cellou Dalein prône désormais la résistance

A l’occasion de l’assemblée générale de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) ce samedi 3 novembre 2018, Cellou Dalein Diallo accusé la Compagnie mobile d’intervention et de sécurité (CMIS n°7) d’avoir tué le jeune chauffeur, Mamadou Cellou Diallo.

« Qui est l’auteur des crimes ? Cellou Diallo qui venait de Labé où il débarque ses passagers, au moment où il sortait pour rejoindre son quartier on l’abat.  C’est la CMIS n°7 qui l’a abattu, parce que maintenant les gens identifient le pick-up. Mais ça ne leur dit rien. Même dans le communiqué diffusé par le parti, on l’a dit, ils ne cherchent pas [à trouver les coupables]. Les autres, lorsque que c’était l’escadron …, on a tué quatre personnes au mois de mars. Vous en avez entendu parler ?  Les gens qu’on a assassinés à une heure du matin à Zogota, vous avez entendu parler de procès ?  Voilà ce régime corrompu et criminel », a-t-il souligné, avant de dire à ses militants que désormais, c’est la résistance : « Je l’ai dit et je le répète, on maintient (…). C’est votre choix. Nous sommes engagés désormais dans la résistance. Elle sera longue et difficile, mais la victoire sera de notre côté. Il n’est pas question de reculer. On a essayé de m’assassiner, on m’a confiné, ça ne peut pas me décourager pour la liberté, pour le droit des Guinéens, les compatriotes que j’aime tous, y compris ceux du RPG parce que c’est à leur nom que ces crimes par fois sont en train d’être commis, mais ils n’y sont pour rien. Dans la dilapidation des ressources, le bradage des patrimoines, ce ne sont pas eux. C’est clan d’Alpha Condé. En Haute Guinée ils ont compris que Alpha n’est pas à la hauteur de la fonction présidentielle, ils ont commencé à bouger, ils ont compris. Donc, restez mobilisés. Nous allons continuer le combat. »

Revenant sur l’interdiction des manifestations, Cellou Dalein demande à ses militants de ne pas en prendre compte et de sortir jeudi prochain dans la rue : « […] Ce n’est pas une question de choix. La Constitution a décidé que la manifestation pacifique est d’avance autorisée. Ils ne peuvent que l’encadrer. Ils ne peuvent pas l’interdire sauf lorsqu’ils veulent violer la loi. Mais comme on ne peut pas les déférer devant la seule juridiction où ils peuvent être entendus, c’est-à-dire la Haute Cour de Justice qu’ils ont refusé de mettre en place on ne pourra que dénoncer, mais on le fera et on n’obtempéra pas. On ne se soumettra pas aux décisions illégales qui violent la constitution de la République.  Alors mercredi et jeudi,  mercredi ville morte, jeudi, c’est une longue marche vers la libération de la Guinée. Il ne faut pas reculer.  Continuons, quelque soient les difficultés, nous aurons la victoire de notre côté. Soyez convaincus et ça ne va pas tarder

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