Au Mali, c’est toujours l’incertitude après le putsch perpétré par Assim Goita, qui a écarté le Président Bah N’Daw et son Premier ministre Moctar Ouane. Une situation de crise qui préoccupe plusieurs citoyens de Boké.
Ces citoyens déplorent l’attitude des militaires qui sont à la base de ce coup d’État et espèrent le retour à l’ordre constitutionnel dans un bref délai. Dans les cafés, restaurants et autres lieux de rencontre de la ville de Boké, la crise dans laquelle le Mali est plongé est au centre des débats.
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Chacun y va de son commentaire. Préoccupée par la situation que traverse le Mali et craignant que d’autres pays africains ne suivent la même voie, Aissatou Bah s’inquiète surtout pour la couche féminine de ce pays devenu instable. Je suis dans la peine, pour cette couche féminine de ce pays parce que quand il y a affrontements, ce sont les femmes qui subissent les conséquences», déplore-t-elle.
«On a mis quelqu’un pour assurer la transition, si maintenant il ne joue pas le vrai jeu qu’on attend de lui, c’est des situations comme ça qui arrivent et le Mali en souffre aujourd’hui. La population est en train ici de vivre un fait qu’elle n’a pas souhaité. Il y a non seulement la rébellion à côté mais aussi politiquement tout se dégrade de jour en jour. Donc prions Dieu pour que les Maliens se donnent la main, se comprennent afin qu’ils rétablissent encore l’ordre constitutionnel», déclare Balla Mansaré, activiste de la société civile.
Aux dernières nouvelles, le président de transition et son Premier ministre auraient démissionné, et des négociations seraient en cours en vue de leur libération.