Venus pour présider la clôture des travaux de la revue des portefeuilles actifs des projets et programmes d’investissements publics, le Premier ministre s’est exprimé sur la problématique de l’électricité en Guinée, affirmant que des investissements sont nécessaires pour permettre aux ménages de bénéficier d’un cadre de vie « acceptable ». BAH Oury a souligné lors de son discours de clôture que son gouvernement doit faire face à des urgences économiques, mais que les priorités majeures restent la garantie d’un approvisionnement constant en électricité et la réussite du projet Simandou. Le chef du gouvernement a affirmé que le projet Simandou représente une opportunité pouvant ouvrir de nouvelles perspectives pour la Guinée.
À lire aussi
« Nous avons des urgences à gérer. Je ne veux pas dresser un tableau pessimiste du secteur de l’électricité, vous en êtes conscients. Nous cherchons des moyens pour améliorer ou maintenir le niveau actuel, avec quelques améliorations de l’approvisionnement en électricité afin que notre appareil productif ne soit pas trop affecté et que les ménages puissent jouir d’un cadre de vie relativement acceptable d’ici la saison des pluies. Nous allons entreprendre rapidement des actions significatives pour inverser la situation. Un système qui a perduré pendant des décennies, où le secteur de l’électricité semblait être le seul à bénéficier de tous les financements du pays », a-t-il souligné avant d’aborder le cas du projet Simandou : « l’axe concernant le Simandou, représente une contribution extrêmement importante pour notre économie, visant à transformer un écosystème qui a été négligé pendant très longtemps. Ainsi, de nouvelles perspectives se dessinent à l’horizon, qui auront un impact sur l’administration publique, le secteur privé et l’ensemble du pays. La création d’une route transguinéenne reliant l’Atlantique au fin fond de la région de Beyla est un atout qui pourrait raviver des secteurs longtemps négligés dans tous les domaines et offrir de nouvelles opportunités à nos jeunes, à nos ménages et à nos populations ».
