La Cour Constitutionnelle reste affectée par une crise interne qui vise la tête de son président, Kèlèfa Sall. Une réalité qui s’est invitée à l’assemblée générale de l’Union des forces républicaines ce samedi 15 septembre 2018.
Dans une déclaration rendue publique à cet effet, le président de séance a indiqué que « l’UFR s’étonne de la démarche de 8 conseillers de la Cour constitutionnelle visant à démettre le président de ladite institution. »
« A cet effet, un Conseil politique restreint s’est tenu le jeudi 13 septembre 2018 au bureau du président (Sidya Touré, Ndlr). Au terme des discussions, l’Union des forces républicaines rappelle l’article 101, alinéa 2 de la Constitution. Le président de la Cour constitutionnelle est élu par ses pairs pour une durée de 9 ans non renouvelable. Et selon l’alinéa 1 du même article, les membres de la Cour constitutionnel sont inamovibles pendant la durée de leur mandat », a rappelé le député Saikou Yaya Barry.
Dans le document dont il s’est fendu, le parti du Haut représentant du chef de l’Etat estime que la motion de défiance n’est aucunement prévue par la loi pour destituer le président de la Cour constitutionnelle.
Pour l’UFR, la Cour Constitutionnelle est le socle de toute démocratie et la Guinée ne saurait se soustraire de ce principe universel. Et que toute volonté visant à compromettre le fonctionnement de cette institution constitutionnelle, entrainera le pays dans une situation de non-droit, a-t-il dénoncé.
Tout en réitérant son attachement aux principes démocratiques, l’Union des forces républicaines reste vigilante quant au respect des lois et règlements en vigueur en République de Guinée.