« ils se limitent à faire des déclarations fantaisistes »
Après leur motion de retrait de défiance, puis leur communiqué lu lundi à la télévision nationale, la réponse de Kèlèfa Sall, le président contesté de la Cour Constitutionnelle aux huit conseillers frondeurs était attendue.
Kèlèfa Sall a notamment répondu à la motion de retrait de confiance dans une lettre réponse en date du 12 septembre et dont nous publions ici une copie. « Par la présente, je me fais le devoir de signaler à votre intention et à celles des autres signataires des contrevérités dont vous êtes coutumiers et qui émaillent ladite », entame le président considéré comme « empêché » par ses collègues.
Pour Kèlèfa Sall, la première page de la motion de retrait de confiance, consacrée à la constatation, n’est que le fruit de l’imagination des signataires (les huit conseillers)… Plus loin, Kèlèfa Sall estime que ses collègues se sont limités à faire des déclarations fantaisistes. « Ils se limitent dans leur document à faire des déclarations fantaisistes. Qu’entendent-ils par déclarations mensongères ? Ils oublient que chaque réunion tenue à la Cour est constatée par un procès-verbal signé du Greffier et du Président de séance et conservé au Greffe. Il serait important, pour se situer, de consulter lesdits procès-verbaux pour juger de la bonne ou mauvaise foi de chacun », indique Sall.
Ci-joint les éléments de réponse de Kèlèfa Sall à la motion de retrait de confiance