C’est une histoire rarissime ! Une jeune femme surprend son époux en plein ébat sexuel dans le lit conjugal avec sa maitresse. Elle pique une colère noire. Ensuite, elle se sert d’un couteau et transperce cette dernière.
Loin d’un cinéma nollywoodien, c’est un crime passionnel qui s’est bel et bien produit dans la nuit du 30 au 31 janvier 2024 au quartier Kankan-Koura situé dans la commune urbaine de Kankan.
Saisi de cette affaire, le commissariat central de la police a procédé à deux arrestations, la présumée meurtrière et son époux pour complicité.
Après leurs auditions, ils ont tous les deux été déférés auprès du parquet de première instance avant d’être placés sous mandat de dépôt à la prison centrale de Kankan.
L’auteure de l’acte affreux ne nie pas les faits selon les dires du procureur près le tribunal de première instance de Kankan.
« L’épouse avait à maintes reprises prévenu son mari afin que ce dernier mette un terme à ces relations sexuelles extraconjugales avec la défunte maîtresse. Et ce soir-là, aux environs de 00 heure, la défunte était dans la chambre avec son amant. L’épouse de ce dernier a fait irruption après qu’on lui a ouvert la porte, et a pu constater la partie de plaisir entre un homme et sa maîtresse dans sa chambre et sur leur lit conjugal. Elle n’a pas pu gérer sa colère, alors elle a administré un coup de couteau à cette maîtresse », Marouane Baldé.
Afin de dissuader des éventuels cas de meurtre de ce gens, le procureur Marwane Baldé promet que justice sera faite aussitôt dans cette affaire à travers un procès dans les jours à venir.
« Au nom de la famille judiciaire, je présente toutes mes condoléances à la famille éplorée et à l’ensemble de la population de Kankan. Je rassure les citoyens qu’en tant que principal poursuivant, nous sommes à pied d’œuvre auprès du cabinet d’instruction, pour qu’il, vu la gravité et la sévérité de l’acte, décide qu’un procès s’ouvre s’il y a lieu.
A noter que les cas de crime passionnel ne sont pas assez fréquents à Kankan comme dans les villes minières telles que Siguiri et Mandiana. Néanmoins, le dernier cas remonte au 2 janvier 2023, une femme a été retrouvée morte en plein centre ville sur son lit conjugal gisant dans le sang. Son époux, un ressortissant malien accusé de l’avoir assassinée, n’a jamais été revu.