Une jeune fille, MDB, âgée de 18 ans, a été victime d’un acte odieux à Kissidougou. Ligotée et violée le mardi 12 novembre 2024, elle a succombé à ses blessures dans la matinée de ce jeudi 21 novembre à Conakry, après une semaine d’hospitalisation prise en charge par une ONG.
Selon Mamadou Yaya Baldé, le tuteur de la défunte à Kissidougou, MDB a quitté la maison aux environs de 20h30, après avoir terminé de faire réviser les enfants de la famille. « Elle sortait pour effectuer un transfert d’argent et déposer l’un de ses téléphones à la charge dans un kiosque. Sur le chemin du retour, elle a croisé ses bourreaux », a-t-il raconté.
Puis de poursuivre : « ce sont des enfants qui nous ont alertés qu’une fille avait été agressée et gisait au sol. En arrivant sur place, nous avons découvert que c’était MDB. Nous l’avons immédiatement conduite à l’hôpital où elle a été admise en urgence. »
Les examens médicaux ont révélé qu’une corde avait été utilisée pour l’étrangler et qu’elle avait également subi un viol. Malgré une semaine de soins intensifs à l’hôpital préfectoral de Kissidougou, son état ne s’améliorait pas. Elle a alors été évacuée vers Conakry, où elle a rendu l’âme ce matin.
« MDB était une fille sérieuse, dont le seul programme était l’école et la maison », a ajouté son tuteur avec émotion. « Je prie Dieu qu’aucune famille ne subisse un tel choc. Je demande aussi aux autorités de renforcer la sécurité des citoyens », a-t-il lancé.
Malgré sa douleur, Mamadou Yaya Baldé tient à exprimer sa gratitude à l’ONG qui s’est impliquée dans sa prise en charge, les autorités éducatives, y compris celles de l’école où elle étudiait.
Pour sa part, le procureur de la République près le tribunal de première instance (TPI) de Kissidougou, Mohamed Bama Camara, a précisé que des enquêtes sont déjà ouvertes à l’effet d’identifier et de punir les coupables.
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