Condamnés à trois ans d’emprisonnement dont deux assortis de sursis, il y a quelques mois, par la chambre de jugement de la CRIEF, les dix vendeurs de médicaments ont vu leur peine privative de liberté réduite à cinq mois d’emprisonnement en appel.
Avec cette décision du juge Daye Mara, il ne leur reste plus que dix jours à passer en prison.
Alors que le parquet avait requis la confirmation de la décision, le juge Daye Mara a jugé que l’appel de la défense est partiellement fondé. En conséquence, il a partiellement infirmé le jugement du 08 janvier 2024 rendu par la chambre de jugement de la Cour de répression des Infractions Economiques et Financières (CRIEF) dans son volet action publique relatif à la peine d’emprisonnement.
Les nommés Djibril Barry, Alpha Abdoulaye Diallo, Oumar Bobo Baldé Ibrahima Sory Baldé, Abdoulaye Djibril Diallo, Mamadou Saliou Diallo, Thierno Mamadou Dramé, Elhadj Boubacar Bah, Bakary Nabé et Amadou Sara Nabé ont donc été déclarés coupables d’usurpation de fonction et d’atteinte à la santé publique par la détention en vue de la vente de médicaments et matériels pharmaceutique ou médicaux nuisibles à la santé humaine. Pour la répression, ils ont été condamnés à cinq mois d’emprisonnement chacun.
Sur l’action civile, la chambre d’appel a maintenu la condamnation prononcée par la chambre de jugement.
Pour Me Aly Michel Kadouno, l’un des avocats des prévenus, les juges en appel ont rendu une bonne décision.