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CRIEF : La demande de mise en liberté de l’ancien PM Kassory et Cie rejetée 

Le juge de la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières (CRIEF) a rejeté, ce mardi 26 avril 2022, la demande la mise en liberté immédiate sollicitée par des avocats de l’ancien Premier ministre Ibrahima Kassory Fofana et cie.
Ainsi, à peine rejetée, l’un des avocats de la défense, Me Sidiki Bérété a annoncé qu’ils vont relever l’appel.  « Ils sont devenus des détenus par la volonté du prince. La CRIEF est un instrument de sale boulot. La liberté est bafouée conformément à la loi. Nous allons immédiatement relever l’appel« , a-t-il réagi.
Et de poursuivre : « le parquet spécial n’a pas pu démontrer les motifs de leur détention. En pleine audience, il a quitté le siège vers la fin par manque d’arguments. On veut faire taire politiquement nos clients. Mais c’est une peine perdue. Ils ne vont jamais se taire. Depuis le 6 avril 2022, ils sont incapables de présenter nos clients à une juridiction de jugement, ni à un juge d’instruction…« , regrette-t-il.
A en croire à  Me Bérété, la défense a démontré qu’il n’y a pas flagrant délit dans  ce cas d’espèce :  «  »Il a été démontré dans la salle que l’article 114, alinéa 2 démontre légèrement quand une infraction est traitée par une procédure spéciale, la flagrance est impossible. Nous avons démontré également le jeu d’intelligence du parquet, le revirement de procédure au détriment de l’autrui. Nous avons démontré l’exception d’inconstitutionnalité parce que la charte de la constitution en son article 12 interdit toute poursuite pour les faits antérieurs.
La charte de la constitution par rapport à l’article 4 de l’ordonnance modifiée qui crée la CRIEF autorise la poursuite des infractions antérieures. Entre la charte de la constitution qui remplace présentement la constitution et l’ordonnance qui est une loi organique, c’est la charte qui domine. Nous avons plus loin démontré que ces Infractions ne peuvent pas être poursuivies en flagrance« .
Détenus depuis le 6 avril, ces anciens hauts dignitaires sous le magistère d’Alpha Condé sont accusés de « détournements de deniers publics, de blanchiment d’argent, d’enrichissement illicite, et de corruption »
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