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CRIEF, détournements des deniers publics, cas des anciens dignitaires : Wright fait feu de tout bois à N’Zérékoré   

Le Garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l’Homme est actuellement en séjour de travail dans la région forestière. Devant un parterre d’autorités civiles et militaires, réunies dans la salle de conférence de la préfecture, Charles Wright n’est pas allé avec le dos de la cuillère en s’adressant aux commis de l’État.

« Lorsqu’on venait à peine d’arriver, personnes n’était cité comme étant un présumé délinquant financier. Tout le monde applaudissait. On veut la justice et la paix en Guinée. Tout le monde l’a dit. Il n’a pas voulu parler beaucoup, il ( le colonel Mamadi Doumbouya, ndlr) a voulu beaucoup écouter. Pour lutter contre la criminalité financière et économique qui a agenouillé la Guinée, la corruption qui a gangréné notre administration. N’Zérékoré, nous connaissons tous. Les différents projets qui ont été orientés vers ici, à quoi ça servi ? Est-ce que l’État n’a-t-il pas le droit au nom du peuple souverain de Guinée, d’interroger celui qui a géré de rendre compte ? Si nous le faisons, est-ce que ça devient une machine contre une personne ? La réponse, c’est non ! […] Avant, quand on nommait quelqu’un, ça dansait dans les familles. Aujourd’hui quand on te nomme, ta famille doit s’inquiéter. Parce que nous sommes tous ‘’Criéfiables ». Cela veut tout dire… Le travail se fait de manière concomitante. C’est ça la refondation de l’État. Dans tous les pays qui ont accepté de se développer, ils ont d’abord accepté de régler le cadre légal de leur travail. Mais en Guinée, s’était du tohu-bohu. Les politiques, le seul intérêt pour eux, c’est de diviser tout le monde. Regardez le cas de N’Zérékoré aujourd’hui. Personne n’a pu prendre conscience qu’à N’Zérékoré, il y a des questions de développement auxquelles on doit s’atteler que des questions de personne. Donc, la CRIEF a commencé à faire son travail. Je me souviens à l’époque du début des activités, j’étais Procureur près la cour d’appel de Conakry.  J’ai été la première autorité judiciaire à engager des poursuites contre les crimes économiques et financiers. En demandant à toutes les juridictions de déférer devant la CRIEF toutes les procédures relevant désormais de la compétence de cette juridiction conformément à l’ordonnance portant l’organisation et fonctionnement de la CRIEF. Tous les dossiers d’audit qui n’ont jamais été faits, au temps du colonel Mamadi Doumbouya dont il a aujourd’hui la mission et la responsabilité de faire découvrir au peuple, en conformité avec les règles, des procédures, la vérité judiciaire de ces dossiers. Il ne s’est jamais érigé en juridiction. Il a tout transmis à la justice en disant aux magistrats, vous avez prêté serment de dire la vérité, rien que la vérité. Moi, je ne suis pas juriste. À vous de juger en âme et conscience. C’est ça la responsabilité. C’est ce qu’on n’arrive pas à vous dire ici. Nous savons que chacun a une ethnie, une religion, une région. Mais quand quelqu’un vole, qu’on ne me parle plus d’ethnie ni de religion. Qu’on parle du mal qu’il a causé. Celui qui utilise l’ethnie est faible. Sinon, c’est la diversité de l’ethnie qui fait notre beauté. Faisons très attention parce que la désinformation est source de confusion. Le président de la cour constitutionnelle est aujourd’hui en prison. C’est du jamais vu ça. Les ministres qui étaient en fonction, ont été poursuivis. C’est pour dire que c’est la même justice pour tous. Elle n’est dirigée contre personnes », a martelé en substance le ministre la Justice.

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