Aly Touré, procureur spécial de la CRIEF, reste intransigeant sur le dossier de Dr Ibrahima Kassory Fofana. Interrogé ce jeudi 20 juillet par nos confrères d’Espace dans l’émission « Le Before GG », il a fait le point sur les dossiers brûlants de la CRIEF, notamment celui de Dr Ibrahima Kassory FOFANA. En raison de son état de santé, ce dernier n’a toujours pas pu comparaître devant le juge pour répondre aux questions.
Selon lui, il n’y a pas besoin de contre-expertise, ils peuvent passer à l’étape suivante.
Voici un extrait de son intervention : « Je ne critique pas le procès-verbal transcrit par la chambre de jugement. J’ai conclu qu’après ce procès-verbal, plus besoin de faire une contre-expertise. L’idée était de vérifier si Dr Ibrahima Kassory Fofana pouvait parler. Les avocats ont voulu nous faire comprendre qu’il ne pouvait même pas parler et qu’il était dans une chambre de réanimation, alors que les juges l’ont trouvé dans une chambre d’hospitalisation et non dans une chambre de réanimation.
Il a parlé de façon audible. Dès lors, j’ai indiqué qu’il était en mesure de s’exprimer pour répondre valablement à nos questions. Cependant, il est dans sa logique, il ne veut pas comparaître, c’est la raison pour laquelle je leur ai rappelé que Kassory a écrit une tribune de 15 pages depuis l’hôpital, où il a clairement exprimé sa volonté de ne pas comparaître devant la chambre de jugement de la CRIEF. Pas parce qu’il est malade, mais parce qu’il dit ne pas avoir confiance en la chambre de jugement, c’est tout.
Donc, j’ai conclu qu’il n’y a pas besoin de contre-expertise, ils peuvent passer à l’étape suivante, celle qui consiste à ordonner la clôture des débats et à envoyer les parties dans les plaidoiries et réquisitions. »