Poursuivi pour des faits présumés de « blanchiment de capitaux, corruption et détournements de deniers publics » portant sur plus de 10 milliards de francs guinéens, plus de 387 mille dollars et plus de 771 mille euros, l’ancien directeur du Fonds d’entretien routier (FER), Souleymane Traoré a plaidé non coupable.
A la barre, Traoré a tout de même reconnu posséder cinq comptes bancaires et d’autres biens immobiliers. Parmi ceux-ci, il parle de trois terrains de 1 200 m2 à Samatran Village avec un duplex R+1 sur un ; un terrain de 800 m2 à Nongo qu’il aurait acheté et sur lequel il a fini de bâtir un bâtiment en 2011 ; un terrain de 1 500 m2 à Siguiri et un terrain de 1000 m2 à Lambandji.
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Expliquant comment il a acquis tous ces biens, Souleymane Traoré a dit : « lorsque j’étais travailleur de la Bicigui de 2000 à 2014, j’avais un salaire de 18 millions de francs guinéens plus les avantages en tant que directeur juridique et du recouvrement de la banque. Et pendant les 7 ans, que j’ai eu à faire comme directeur du FER, mon salaire était à 22 millions de francs guinéens en plus des avantages… Il faut préciser que pendant mes voyages à l’international pour des missions de travail, j’avais des primes qui m’ont permis d’avoir certains sous.»
A l’heure où nous mettons cette dépêche en ligne, Souleymane Traoré est toujours à la barre de la CRIEF.
A suivre…
