L’implication de la jeunesse dans le processus de développement demeure indispensable et mérite d’être accélérée. Pour cela, les approches à initier et à mettre en œuvre doivent impulser la dynamique de changement de la vie des populations, créer des conditions d’émergence pour une citoyenneté active afin de favoriser une insertion sociale.
Au cours d’une conférence de presse tenue ce mardi 28 novembre à Conakry, le directeur de l’Agence nationale du Volontariat Jeunes, Mamadou Macka Baldé, a expliqué l’un des moyens retenus à cet effet.
Selon lui, « l’élaboration de la politique nationale du volontariat (…) vise à normaliser le cadre juridique du volontariat, impulser la dynamique de changement dans les conditions de vie de la population. Elle vise aussi à créer les conditions de l’émergence d’une citoyenneté active tout en favorisant leur insertion dans la société. Ce qui, d’ailleurs, est conforme à la vision des Nations unies avec la journée internationale des volontaires célébrée tous les 5 décembre de chaque année. »
A en croire M. Baldé : « Le volontariat est un moteur essentiel pour le progrès social et économique de notre nation. L’objectif global de cette politique nationale du volontariat jeunesse est de proposer des mesures que les pouvoirs publics pourraient prendre afin d’inciter à la création d’emplois et de sauvegarder les emplois existants tout en favorisant la rencontre entre les offres et les demandes.«
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Selon le département statistiques de l’Agence nationale du Volontariat-Jeunes, la Guinée compte environ 62 mille jeunes volontaires « formés et déployés sur le terrain ».
Pour l’élaboration de cette politique nationale, un expert en la matière a été recruté. Mais, « il y a aussi l’approche technique qui sera faite par les cadres de l’ANVJ qui leur permettra de comprendre et de pouvoir faire sa vulgarisation une fois adopté« , a expliqué Boubacar Dia, le consultant.
