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Coyah : l’ex-préfet Aziz Diop & Cie à nouveau devant les juges ce lundi

Ousmane Lansary Sylla, directeur préfectoral de la Ville et de l’Aménagement du Territoire par intérim de Coyah, le secrétaire général chargé des collectivités décentralisées de la préfecture Adama Kaba, l’ancien préfet de Coyah Aziz Diop & Cie ont comparu ce lundi 7 mars devant le Tribunal correctionnel de Première Instance (TPI) de Coyah. Ils sont tous accusés de « destruction d’édifices privés, violence et menace » par une quarantaine de personnes.

Devant le juge, ils ont tous nié en bloc les faits portés contre eux. Dans la salle d’audience, les avocats de la défense ont soulevé des défaillances dans l’exploit de l’huissier avant de demander la nullité de la procédure.

C’était pour mal connaitre la détermination de la partie civile, représentée par Me Salif Béavogui qui a parlé d’une procédure spéciale. Celui-ci a déclaré qu’il s’agit d’une citation directe. « Le fait que la caution soit payée, on doit aller directement dans le fond en ouvrant les débats », estime-t-il.

Me Salifou Béavogui a été suivi dans son raisonnement par le ministère public qui, à son tour, a demandé tout simplement au tribunal de passer outre. Sur la question, le juge a rejeté les exceptions de nullité soulevées par la défense.

Interrogé, Ousmane Lansary Sylla, directeur préfectoral de l’urbanisme, de l’habitat et de l’aménagement du territoire par intérim a déclaré devant la barre qu’il a agi conformément à un ordre de mission de l’autorité centrale qu’il a reçu.

« Je suis un commis de l’État. Ce sont des allégations infondées. J’ai reçu des instructions que j’ai exécutées. Il s’agissait de dégager les artères publiques et les encombrants physiques sur les routes. J’ai agi dans l’intérêt supérieur de nation. Je n’ai jamais détruit une brique de quelqu’un », s’est-il défendu.

Dans les débats, la partie civile a demandé au Tribunal la comparution de l’ancien Directeur National de l’Aménagement du Territoire et de l’Urbanisme (DATU), Ibrahima Camara, le chef de mission Fodé Amadou Camara et un transport judiciaire sur les édifices détruits.

Au moment où nous mettons cette dépêche en ligne (14h), les débats se poursuivent et les prévenus se relaient par devant le Tribunal.

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