L’appel à manifester lancé par le front national pour la défense de la constitution (FNDC) dissous ce mercredi 16 février 2023 dans le Grand Conakry, n’a pas été suivi dans la préfecture de Coyah.
De Sambayah en passant par les quartiers Fily , le grand marché , Bentourayah , Gomboyah, Somayah jusqu’au Km36, la population à majoritairement vagué à ses occupations.
D’ailleurs au Km36, les travaux de l’échangeur se poursuivent normalement comme d’habitude.
Les forces de l’ordre épaulés par des militaires, ont été déployés au niveau des points stratégiques.
Les citoyens interrogés dans la préfecture de Coyah et au grand marché ont eu des réactions mitigées.
Si certains disent être préoccupés par la recherche du quotidien , d’autres appellent à l’attente pour le bien de tous.
Mohamed Laminé Camara, soudeur de profession à Sambayah, assis devant son atelier, a fustigé les manifestations qui n’aboutissent à rien.
» Nous voulons la tranquillité pour chercher à nourrir nos familles. Le Fndc ne paye pas ma maison , il ne soigne pas ma famille en cas de maladie . Je préfère ouvrir mon atelier pour trouver de quoi vivre puisse les manifestations n’aboutissent généralement à rien en Guinée. « , a-t-il fustigé le manifestations.
Dans la même logique, Olivier Camara renchérit en ces termes :
» il est vrai que les manifestations ne sont pas la solution efficace et que nous sommes préoccupés par la recherche de notre quotidien. Car, un sac vide ne peut se tenir debout. C’est pourquoi je demande au CNRD d’appeler, ceux qui se sentent exclus, autour de la table pour les écouter et se comprendre. Car, ce pays appartient à tous les Guinéens. «
