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Coyah : des participants aux cours en ligne en Soins de Santé Primaires (eSSP) et en Gestion des Services de Santé Sexuelle et Reproductive (eSSR) renforcent leurs capacités

La ville de Coyah a abrité du 1er au 5 octobre, un atelier de renforcement de capacités des participants aux cours en ligne en Soins de Santé Primaires (eSSP) et en Gestion des Services de Santé Sexuelle et Reproductive (eSSR).

Sous l’égide du Ministère de la Santé, cet atelier organisé par le Centre National de Formation et de Recherche en Santé Rurale (CNFRSR) «Jean SENECAL» de Maferinyah grâce au soutien financier de la Belgique (à travers FA4) a mobilisé 25 participants (médecins, infirmiers et sages-femmes) venus de la Capitale Conakry et de huit (8) préfectures (Boffa, N’zérékoré, Kankan, Mamou, Dalaba, Forécariah, Dabola etCoyah).

Durant cinq jours, les participants ont pu acquérir de nouvelles connaissances notamment sur la rédaction d’un protocole de recherche. Ils ont également renforcé leurs compétences en présentieldans deux modulesclésantérieurement dispensés en ligne dont la Gestion des données et le Monitorage d’une aire de santé. Enfin, ils ont évalué le déroulement des cours pour les cohortes 2 et 3 etla plateforme District.Team Guinée leur a été présentée où tous les alumnus (anciens étudiants) des cours eSSP et eSSR seront inscrits pour rejoindre le grand réseau des équipes cadres de districtssanitaires (ECD) afin de participer aux discussions périodiques sur certains défis sanitaires en Guinée.

 L’atelier a utilisé une approche participative combinant des présentations introductives (théoriques), des devoirs de groupe et des plénières.

Au terme de l’atelier, les participants ont exprimé leur satisfaction quant à la qualité de la formation, comme en témoigne le Docteur LabiléBilivogui, chargé de la santé dereproduction à la Direction préfectorale de Dabola : « Pendant les cinq jours, nous avons passé en revue la plateforme des alumnus. Ensuite les modules essentiels identifiés par les participants comme les modules qu’il faut renforcer la capacité, à savoir le module de monitorage, le module de gestion des données. Nous avons passé en revue ces modules avec des questions-réponses que les formateurs ont détaillées et expliquées à notre satisfaction. Cela nous permettra, une fois de retour sur le terrain, de mettre en pratique ce que nous avons appris. Ça nous permet d’améliorer nos façons de faire dans nos différents districts. C’est pourquoi nous disons que de pareilles formations devraient continuer, parce que ça permet de renforcer la capacité des ressources humaines et une meilleure amélioration de la santé de la population. Nous sortons de cet atelier très satisfaits. Et nous recommandons la poursuite pour d’autres cohortes», affirme-t-il.

«On a fait venir les meilleurs qui ont suivi et validé les deux cours en ligne pour partager ces cinq jours de formation pour un peu approfondir les modules qui ont fait l’objet de difficultés pendant leur formation en ligne. Et je suis agréablement surpris par le sérieux, l’engouement et l’envie des apprenants qui ont participé à cet atelier. Vous avez-vous-mêmes partagé ces quelques jours avec nous », a souligné pour sa part, le Docteur Abdoul Habib Béavogui, Directeur du Centre National de Formation et de Recherche en Santé Rurale de Maferinyah et maitre-assistant en parasitologie, mycologie à la Faculté des Sciences et Techniques de la Santé de l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry.

Dr Béavogui dit attendre des apprenants l’application pratique dans leur travail quotidien ce qu’ils ont appris par rapport à ces cours bénéficiés. Son souhait est que la formation puisse leur servir dans leur domaine de travail pour améliorer leur travail quotidien et que cela puisse changer également leur manière de faire pour améliorer l’état de santé de la population.

Selon le Dr Béavogui, cette formation est destinée aux professionnels de la santé et à tous ceux qui travaillent dans le domaine de la santé. Malheureusement, regrette-t-il, à cause de la rareté du financement, le Centre de Maferinyah ne peut accueillir grand monde pour une formation. Cependant il salue la collaboration de son partenaire, la Belgique (à travers l’Institut de Médecine Tropicale d’Anvers pour l’appui technique et l’Agence Belge de Développement (Enabel) et la Direction Générale de la Coopération au Développement et Aide Humanitaire (DGD) pour le soutien financier) qui a permis de mettre en ligne ces différents cours pour faire bénéficier à un plus grand nombre de participants. « C’était les cohortes 2 et 3  et il y a d’autres cohortes aussi qui bénéficient gratuitement ces cours en ligne », a-t-il ajouté.

Dr Béavogui a également mis cette occasion à profit pour remercier le gouvernement Guinéen et l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry pour leur appui ainsi que le Ministre de l’Enseignement Supérieur et les autorités de l’Université qui  s’attèlent à la qualification des étudiants guinéens. A la faculté des Sciences et Techniques de la Santé où il n’y a  pas eu de recrutement depuis quelques années, Dr Abdoul Habib Béavogui estime que cette initiative a permis le recrutement des étudiants qui ont un niveau très appréciable pour contribuer à la qualification des médecins guinéens pour améliorer la santé des populations.

« Le processus est amorcé. Ce que nous faisons s’inscrit dans ce sens et nous continuons à améliorer la qualité de nos formations», a Conclu Dr Béavogui.

La cérémonie a pris fin par la remise des attestations de réussite aux participants dans une véritable atmosphère de fête.

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