La population de Sanoyah-Kèssi, un secteur de la préfecture de Coyah s’est réveillée sous le choc, ce vendredi 24 janvier, suite à la découverte du corps sans vie, à l’entrée du pont de Kasonyah, de Seydouba Damba, âgé de 28 ans.
La victime a été visiblement poignardée au côté droit de son épaule par son ou ses assaillants qui ont emporté sa moto de marque TVS, immatriculée X-65 33.
Seydouba Damba aurait livré une lutte farouche avec ses bourreaux avant de succomber de ses blessures. Les traces sur les lieux et les débris d’une partie de la moto emportée en sont une illustration.
Sur lui, les officiers de police judiciaire ont trouvé un trousseau de clés dont la clé de la moto, son téléphone et le chargeur ainsi que quelques billets de banque.
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C’est d’ailleurs à travers son propre téléphone que l’OPJ a pu joindre ses parents qui ont rallié les lieux des heures après. « Nous étions ensemble hier nuit aux environs de 21h. Je l’ai envoyé pour acheter du thé. Je croyais qu’il est allé à côté. Mais après des heures d’attente, nous l’avons joint au téléphone à 23h, 00h, ça sonnait, mais il n’a pas décroché. C’est ce matin qu’on nous appelle pour nous dire qu’il a fait un accident. Et c’est le corps que nous venons trouver », a témoigné M. Cissé, oncle du défunt, avant de fondre en larmes.
Selon notre interlocuteur, Seydouba Damba, célibataire de son état, était un opérateur technique à la société Beverage.
Faut-il le souligner, depuis plusieurs mois, la population de Kasonyah est confrontée à l’insécurité qui ne fait que gagner du terrain. En l’espace d’un mois, on parle de quatre attaques à main armée dont Seydouba est la victime du dernier cas.
«Kasonyah est très vaste et très peuplé. Mais nous n’avons qu’un seul poste de police qui ne compte que trois policiers, dont Damba et deux bénévoles. Nous avons mené des démarches auprès des autorités compétentes afin d’installer au moins une brigade de Gendarmerie à Kasonyah, en vain », témoignent des responsables de Kasonyah rencontrés sur lieux.