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Covid-19 et transport en commun : quelques réglages restent encore à faire

Au terminus des bus à Sonfonia, il nous a été donné de constater que les postulants à l’embarquement s’alignent pour monter l’un après l’autre, jusqu’à concurrence du nombre de places fixé. Mais, que voyons-nous là à l’image, un plan éloigné, fixé à travers la vitre latérale à moitié remontée de notre véhicule ? Malgré la netteté discutable de l’objectif, la réponse est perceptible. Ce qui va être exigé à l’intérieur du bus en termes de distanciation physique entre les passagers est en train d’être ignoré, sinon carrément violé par ceux-là même qui attendent l’arrivée dudit bus sur le trottoir. Ils sont debout en file, presque collés les uns aux autres et ne portent pas tous le masque. Une dame accroupie à gauche de l’image semble un peu fatiguée d’attendre indéfiniment le bus. Pour tout dire, ce qui transparaît de ce tableau, donne plutôt à penser que le respect des gestes barrières ne constitue pas la priorité du moment.

Nous ne sommes point dans le catastrophisme en affirmant qu’à ce jour, à l’échelle planétaire, aucun secteur de la vie, n’est resté indemne des effets hautement négatifs de la pandémie du coronavirus. Cela se vérifie encore aujourd’hui et partout.

Aussitôt l’alerte lancée à son apparition, tous les états ont fait chorus dans la mise en place de mesures palliatives pour le contrer. Des dispositions d’ordre institutionnel, structurel et réglementaire ont été initiées et imposées à tous pour limiter ses effets morbides et létaux sur les populations. Parallèlement, des recherches sont menées pour mieux le cerner afin de le vaincre au plus vite.

Sa rapidité à se propager ne laisse aucun répit aux gouvernants pour les politiques ou stratégies de riposte à définir et les moyens à mettre en œuvre pour leur effectivité et leur efficacité sur le terrain. Dans le même ordre, des contraintes d’un tout autre genre interpellent le monde médical et scientifique à qui revient la charge de contenir la pandémie en soignant les malades et limitant sa propagation.

Dès les premiers moments, les lieux de regroupement ont été identifiés comme étant les principales sources de diffusion du virus. En ce sens qu’ils génèrent une grande promiscuité entre les individus. Les décideurs ont vite compris le risque qu’il y avait à les laisser grandement ouverts au public. D’où la fermeture systématique de la la grande majorité d’entre eux et la règlementation stricte imposée pour le fonctionnement des autres.

Tout ayant déjà été dit à propos, nous ne nous imposerons pas de revenir là-dessus. Ce serait redondant à souhait, que de vouloir ressasser une chose déjà  bien connue ou refaire son histoire.

Parmi ces endroits réputés zones à risque, figurent en bonne place les transports, surtout ceux en commun. Qu’ils soient publics ou privés, leur intitulé est déjà très indicatif pour comprendre qu’ils concentrent dans un même véhicule un certain nombre de personnes en déplacement. Traditionnellement, dans tous les pays, l’administration des transports est la seule habilitée à déterminer le nombre de places autorisées pour chaque véhicule en circulation.

Mais aujourd’hui, avec l’apparition du coronavirus, cette règle a changé, du moins jusqu’à la disparition rapide et unanimement souhaitée de ce maudit virus.

D’ici là, l’état d’urgence sanitaire décrété a interféré et réduit, au moins de moitié, le nombre de places à bord de tous les véhicules. Une mesure transitoire qui s’applique à tous les modes de transport en commun.

L’image que nous voyons là est un fait isolé, pris sur le vif. Le message que nous en tirons ne doit induire aucun doute dans notre esprit. Notre conviction quant à la disparition rapide et définitive de cette pandémie du coronavirus, reste invariable.

Encore que dans l’atteinte de ce noble objectif, nous admettons qu’il reste encore beaucoup à faire. Un civisme de tous les instants, nous permettrait de traduire dans les faits, les comportements qui conditionnent cette victoire attendue.

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