A cause de la propagation de la pandémie de Covid-19 à travers le monde, l’avenir des petites et moyennes entreprises (PME) évoluant dans le secteur des mines commence à inquiéter. Elles risquent de se confronter à de nombreux défis liés à l’assurance en approvisionnement en biens et services.
En Guinée, pour pallier cet état de fait, le ministère guinéen des Mines et de la Géologie, en concertation avec les sociétés minières, a pris en compte des mesures dans le plan de riposte économique du gouvernement contre cette maladie.
Car, les acteurs craignent « une baisse des activités non essentielles à la production minière. Ce qui est de nature à réduire les opportunités économiques auprès et autour des exploitations minières. »
Cependant, le ministère des Mines « a maintenu le programme de mise en œuvre du Fonds de Développement Economique Local (FODEL) afin d’atténuer les impacts socioéconomiques directs et indirects (notamment autour des sites miniers). »
Ce qui a permis, à date, « d’engager le financement de 984 projets de développement local, y compris les activités génératrices de revenus pour les jeunes et les femmes, pouvant potentiellement créer environ 25 000 emplois. »
Parallèlement à cette politique, « les compagnies minières mettent à profit cette période pour procéder à une meilleure application de la politique du Contenu local, tirée des dispositions du Code minier, en l’occurrence l’identification des opportunités d’augmentation des emplois et achats locaux face au vide que pourraient créer certains employés ou fournisseurs dont la pandémie met dans l’incapacité de se rendre en Guinée ou de fournir les services ou biens attendus d’eux. »
L’on sait bien qu’avec « les restrictions au mouvement de personnes, de biens et services, imposées par plusieurs pays dans le cadre de la lutte contre la pandémie, peuvent ralentir ou arrêter la chaine d’approvisionnement des sociétés, ainsi que la chaine d’écoulement de la production ».
C’est pourquoi, le ministère des Mines et de la Géologie, dans le souci de cerner toutes les retombées des activités minières, compte « évaluer les retombées socioéconomiques globales directes, indirectes et induites du secteur dans le pays ».