Dans une déclaration, les avocats des responsables du FNDC dissout attire l’attention de la Cour suprême sur le sort de leurs clients en prison depuis août dernier. En émettant ce souhait, les avocats rappellent qu’à travers un procès-verbal de constat d’huissier en date du 13 décembre 2022, ils ont appris avec surprise un pourvoi en cassation du parquet général contre l’arrêt confirmatif de la Deuxième chambre de contrôle de la Cour d’appel. Or, à la suite de cet arrêt, le dossier avait été retourné au parquet du tribunal de première instance de Dixinn.
« A en croire, le seul but de ce pourvoi est de maintenir en détention aussi longtemps que possible Messieurs Oumar SYLLA alias Foniké Mengué et Ibrahima DIALLO », estime le collectif d’avocat. Et d’ajouter : « En tout état de cause, le collectif rappelle que tout citoyen en conflit avec la loi pénale, et de surcroit en détention, à droit à un procès juste et équitable, tenu dans un délai raisonnable dans lequel le droit de la défense est garanti et protégé.»
Depuis août dernier, Ibrahima Diallo et Foniké Mengué sont en prison pour « participation délictueuse à un attroupement et complicité de destruction d’édifices publics et privés, coups et blessures volontaires, incendie volontaire, pillage… » Saikou Yaya BARRY, un troisième prévenu dans cette affaire n’est plus revenu en Guinée depuis qu’il a bénéficié d’une évacuation sanitaire en octobre dernier.
Un troisième membre du FNDC, Bella BAH, a été inculpé la semaine dernière pour les mêmes faits et mis sous mandat de dépôt après une réunion qui, selon le FNDC, portait sur des échanges pour un retour rapide à l’ordre constitutionnel.