Le président de la Cour constitutionnelle est sur la sellette. Huit conseillers sur neuf le contestent à la tête de l’institution. D’ailleurs, une motion de sa destitution serait déjà sur la table de l’assemblée nationale. Ce qui n’est pas du goût de l’opposition républicaine qui a qualifié cette action de « harcèlement contre un homme qui défend la Constitution de la République».
Selon elle, « il s’agit d’un harcèlement qui vise une personne, M. Kéléfa Sall dont la position contre le 3e mandat est affirmée et assumée. Il faut qu’on fasse sauter ce verrou-là avant de faire sauter le verrou qui est dans la constitution. Il n’y a aucun autre objectif que ça. Maintenant, ils vont trouver d’autres arguments. Mais depuis qu’il a dit, il ne fallait pas que M. Alpha Condé écoute les ‘’sirènes révisionnistes et que c’était son deuxième et dernier mandat’’, on cherche à lui créer des problèmes ».
A cet effet, « l’opposition républicaine a décidé de lui exprimer [sa] solidarité et [son] soutien ». Pour cela, elle s’engage « à utiliser tous les moyens légaux pour défendre cet homme intègre qui a décidé de défendre la constitution de la République parce que comme vous le savez, nous ne voulons de 3 mandat. Les dispositions relatives à la durée et au nombre de mandats ne sont pas modifiables. L’opposition se battra pour que ces dispositions soient respectées par tous les moyens ».