Le ministre de l’Environnement, des Eaux et Forêts, Oyé Guilavogui a officiellement lancé ce lundi 10 septembre les activités de formation de la première promotion du master délocalisé de l’ENAP (Ecole Nationale d’Administration Publique) de Québec en Guinée.
Dans son allocution de circonstance, le ministre de la Fonction Publique, de la Réforme de l’Etat et de la Modernisation de l’Administration, Billy Nankouma Doumbouya a rappelé que la mission principale de l’Ecole Nationale d’Administration (ENA) de Guinée est de recruter et de former les hommes et les femmes qui feront vivre l’administration publique en la transmettant l’éthique du service public fondé sur des valeurs de responsabilité, de neutralité, de performance et de désintéressement.
« Cette formation en master d’excellence est financé par le budget national. Il s’étendra sur une durée de 24 mois. Cette première promotion concerne 32 jeunes administrateurs issus des différentes institutions de notre pays », a-t-il dit.
Dans la même logique, le ministre Doumbouya a indiqué que l’école nationale d’administration vise aussi à favoriser l’émergence d’une nouvelle génération d’administrateurs dans le but de mieux qualifier l’action publique guinéenne. Mais aussi, d’assurer la relève des managers publics en voie de faire valoir leurs droits à la retraite.
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Prenant la parole, le représentant du chef de l’Etat à cette cérémonie, Naby Youssouf Kiridi Bangoura, ministère secrétaire générale à la Présidence, a fait savoir que la délocalisation de l’Ecole Nationale de Québec en Guinée est une grande chance pour les jeunes fonctionnaires guinéens. Ils vont bénéficier non seulement d’une formation de haut niveau sur place, mais aussi ils seront, a-t-il indiqué, ouverts à l’une des meilleures écoles de formations des agents de l’Etat dans le monde.
Dans son discours de lancement des activités, le représentant du Premier ministre, a indiqué que l’existence d’une bonne administration est une condition essentielle pour le développement d’un pays. Pour lui, il ne saurait y avoir une bonne administration en absence de fonctionnaires déterminés, disponibles et formés à toutes les techniques modernes de gestion des services publics.
« Vous conviendrez également avec moi que l’administration publique constitue un outil privilégié de la promotion de la bonne gouvernance dans notre pays…», a-t-il conclu.